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Les ONG françaises se mobilisent pour dénoncer la situation en BolivieJeudi 11 septembre, dans le Département de Pando (Nord de la Bolivie), un groupe de paysans et de dirigeants d’organisations sociales ont été victimes d’une embuscade suivie d’un massacre perpétré par des hommes lourdement armés. La presse faisait état à cette date de nombreux blessés et de 18 morts , 24 blessés et 106 disparus (source : Le Monde du 18 septembre 2008). La Bolivie est depuis de longs mois secouée par une forte polarisation politique et des explosions de violence au sein des régions de l’est du pays (« Basses Terres », soit les départements de Santa Cruz, Beni, Tarija et Pando), régions où les Préfets ont radicalement exprimé leur opposition à la politique menée par le gouvernement du Président Evo Morales. A l’origine des dernières violences, une réforme destinée à redistribuer 30% des ressources de l’impôt sur les hydrocarbures pour le financement d’une allocation pour les personnes de plus de 60 ans, la « Rente Dignité ». Auteurs des violences, des membres des « Comités Civiques » et des groupes de la « Juventud cruceñista », bandes de jeunes organisés et armés, commettent en totale impunité des actions violentes, des menaces de mort et violations des droits de l’homme à l’encontre des représentants des organisations paysannes et indigènes, des dirigeants syndicaux, détruisent des installations et bâtiments publics, les sièges des organisations sociales et des Organisations Non Gouvernementales locales. Vendredi 9 septembre, les bureaux de CEJIS (Centre d’Etudes Juridiques et de Recherche Sociales), organisation accompagnant les populations indigènes et paysannes de l’Est du pays, ont été totalement dévastés, ceux des organisations sociales telles que la CIDOB, CPESC, COPNAG, ont été attaqués ou détruits. De nombreuses organisations régionales et nationales (comme CIPCA) reçoivent des menaces. Ces groupes, animés par des sentiments néo fascistes et au discours profondément raciste, les « Comités Civiques » et des préfets des régions des « Basses Terres » agissent contre les réformes impulsées par le gouvernement d’Evo Morales, visant à mettre en place les politiques redistributives et plus inclusives (nouvelle Constitution favorable aux populations indigènes, relance de la réforme agraire ...), longtemps attendues par les populations les plus vulnérables du pays. Ces réformes sont perçues comme une menace des intérêts des groupes minoritaires risquant de perdre leurs privilèges politiques et économiques. Malgré ces agissements, le Président Morales, conforté dans son action suite au Référendum révocatoire du 10 août 2008 (remporté avec 67.4% des électeurs, soit 13 points de plus qu’aux élections présidentielles de décembre 2005) est décidé à maintenir sa politique tout en adoptant une posture de conciliation et en proposant des négociations aux préfets de l’opposition, qui doivent au préalable restituer les édifices investis. Les organisations de solidarité internationale, de défense des droits de l’homme françaises condamnent les actes de violence, les agressions, et menaces commises contre les organisations sociales du département de Pando. Elles demandent que :
France Libertés
Paris le 22 septembre 2008 |
Lettre ouverte d’Evo Morales, président de la Bolivie, à propos de la "directive retour" de l’Union Européenne
Jusqu’à la fin de la seconde guerre mondial, l’Europe fut un continent d’émigrants. Des dizaines de millions d’européens partirent aux Amériques pour coloniser, échapper aux famines, aux crises financières, aux guerres ou aux totalitarismes européens et à la persécution des minorités ethniques. Aujourd’hui, je suis avec préoccupation le processus de la dite « directive retour ». Le texte, validé le 5 juin dernier par les ministres de l’intérieur des 27 pays de l’Union Européenne, doit être voté le 18 juin au Parlement Européen. Je sens que se durcissent de manière drastique les conditions de détention et d’expulsion des migrants sans papier, quelle que soient leur temps de permanence dans les pays européens, leur situation de travail, leurs liens familiaux, leur volonté et leurs efforts d’intégration. |
Les européens arrivèrent massivement en Amérique Latine et aux États-Unis, sans visas ni conditions imposées par les autorités. Ils furent toujours bienvenus et continuent de l’être dans nos pays du continent américain, qui alors absorbèrent la misère économique européenne et ses crises politiques. Ils vinrent sur notre continent pour exploiter les richesses et les transférer en Europe, avec un coût très élevé pour les populations indigènes d’Amérique. Comme c’est le cas de notre Cerro Rico de Potosi et de ses fabuleuses mines d’argent qui ont apporté la masse monétaire au continent européen du XVIème au XIXème siècle. Les personnes, les biens et les droits des migrants européens furent toujours respectés. Aujourd’hui, l’Union Européenne est la destination principale des migrants du (lire la suite)in http://www.legrandsoir.info/spip.php?article6789 |
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- un appel à la solidarité du PCBrésilien
Une bonne analyse doublée d'un appel qu'il faut entendre ! - Fidel lance l'alame dans cubadebate dans rebelion - lettre de Danièle Mitterand à Bernard Kouchner ![]() _ Bolivie c'est la démocratie qu'on assassine - le gvt bolivien dénonce un plan de nettoyage ethnique préparé par l'extrème-droite ![]() - les mvts sociaux se mobilisent pour manifester le jour du référendum 4 mai - nombreuses infos dans - plus de 10 000 intellectuels du monde entier soutiennent la Bolivie - articles de RISAL - des propriétaires prennent les armes contre la réforme agraire Emission spéciale "Bolivie" sur Radio Venezuela en direct : http://www.radiovenezuelaenvivo.blogspot.com ![]() |
un texte d’urgence de fidel du 30 avril Alors que notre peuple en ce premier mai, journée
internationale des travailleurs, vivra cette journée dans la joie, dans
l’année où sa révolution aura 50 ans, et à 70 ans de la création de la
C.T.C. Centrale des Travailleurs Cubains, la
République sœur de Bolivie qui consacre ses forces à préserver la
santé, à l’éducation et à la préservation de la sécurité de son peuple,
souffrira dans quelques jours, ou peut-être seulement quelques heures
des évènements dramatiques.
Alors que de toutes les régions du globe parviennent des
nouvelles terrifiantes sur la pénurie et le prix des aliments, le coût
de l’énergie, les changements climatiques et l’inflation, des problèmes
qui pour la première fois se présentent en même temps comme vitaux,
l’impérialisme s’obstine à désintégrer la Bolivie pour la soumettre au
travail aliénant et à la faim. Lettre ouverte au Ministre des Affaires étrangères de la France, Bernard Kouchner 30 avril 2008 Cher Bernard, Il y a bien longtemps, nous avons mené une action commune en faveur du peuple Kurde menacé. Tu as eu à connaitre comme mandataire de l’ONU les horreurs de la purification ethnique en ex-Yougoslavie. En ce moment tu es en Colombie pour tenter de sauver un otage. Aussi louable soit ta mission humanitaire, la situation actuelle de la région appelle aussi une politique internationale française à la hauteur de son héritage. Car les peuples de ce continent se battent depuis des décennies dans l’indifférence presque générale de l’Europe, et malheureusement aussi celle de la France, pour accéder à la dignité de citoyens, pour mettre fin à l’exploitation sauvage des hommes et à la destruction incontrôlée des ressources naturelles par des oligarchies sans scrupules souvent liés à des intérêts étrangers. Cette indifférence de la France se double souvent d’ignorance ou de préjugés, dont j’ai pu hélas constater l’écho lors de ma dernière conversation avec toi. Qu’un Président comme Evo Morales ne représente plus les oligarchies blanches mais les peuples et en premier lieu les peuples originaires amérindiens, longtemps humiliés, réduits à la misère et à la marginalité après avoir été massacrés par les colonisateurs européens, et aussitôt il est disqualifié comme « populiste ». Est « populiste » tout homme qui a choisi de gouverner par le peuple et pour le peuple. Quant on ne l’assassine pas comme Lumumba, Sankara ou Allende on lance des accusations fantaisistes comme celle que j’ai pu entendre sur Evo Morales accusé d’être le leader de trafiquants de cocaïne. Une telle méconnaissance de la culture de l’autre et des traditions indigènes ne cesse de m’étonner. Présente avec ma Fondation en Bolivie depuis des années, et amie de longue date de son président, je suis informée jour par jour depuis des semaines des manœuvres de déstabilisation de la démocratie et de préparation de guerre civile à visée soi-disant autonomiste, ourdies par la minorité qui a perdu le pouvoir, manœuvres violentes qui n’ont pour but que de prendre une revanche sur le vote démocratique qui a enfin changé le cours d’une histoire millénaire d’oppression. A Santa Cruz des bandes fascistes font régner la peur parmi les habitants indigènes et parlent de « nettoyage ethnique » dans un pays ou 63% de la population est indigène. Certains provocateurs vont jusqu’à attaquer des représentants du gouvernement élu et promettre la mort et la tombe au Président. Tout ceci se fait avec le soutien affirmé publiquement des représentants du gouvernement des Etats-Unis. Ce « droit d’ingérence que la première puissance économique et militaire de la planète (pour combien de temps encore ?), dont notre gouvernement soutient la politique, s’octroie pour faire prévaloir ses intérêts égoïstes, nous le voyons à l’œuvre en Bolivie comme nous l’avons vu à l’œuvre tant de fois et par exemple quand fut froidement programmé par le département d’état américain l’assassinat de la démocratie chilienne. Je ne te ferai pas l’injure de confondre ce « droit d’ingérence » avec le « devoir d’ingérence » pour sauver un peuple en danger dont tu as été le chantre. Les temps changent et plusieurs chefs d’état de l’Amérique du Sud ont manifesté qu’ils n’ont plus l’intention d’être l’arrière cour de leur grand voisin. Il serait temps que la diplomatie européenne et française en prennent acte et agissent avec moins de suivisme sur ce continent porteur d’avenir. Je te demande à toi qui représente dans le monde la France des droits de l’homme et de la liberté de manifester fortement le soutien de la France au peuple bolivien et à son représentant légitime contre les tentatives putschistes. Je te demande de plaider auprès de tes amis américains pour qu’ils ne continuent pas à favoriser la déstabilisation des régimes démocratique dans le continent sud américain. Je sais que le peuple américain n’est pas complice de cette politique. Je te demande enfin de plaider auprès des diplomaties européennes pour que l’Europe fasse de même. La Présidente de France Libertés d'après www.bellaciao.org
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Nous dénonçons la conspiration pour diviser la Bolivie
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Textes : - la seconde naissance de la Bolivie Eduardo GALEANO
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Si on simplifiait tout ça ? Michel Collon Quelles sont exactement les règles qui président au droit à la séparation et, plus généralement, à ce qu’on appelle l’autodétermination des peuples ? Certains nous disent s’y perdre un peu. Et en effet, à en croire nos grands médias… En Asie, les Tibétains y ont droit. Mais pas les Irakiens, ni les Afghans. Au Moyen-Orient, les Israéliens y ont droit. Mais pas les Palestiniens, ni les Kurdes. En Afrique, les généraux mafieux de l’Est du Congo y ont droit. Mais pas le Sahara occidental. En Amérique Latine, les riches provinces (de droite) de BOLIVIE et du Venezuela y ont droit. Mais pas les Indiens du Chili, du Mexique, etc... Dans les Balkans, les Albanais du Kosovo y ont droit. Mais pas les Serbes du Kosovo, ni ceux de Bosnie. En Europe occidentale, les Flamands y auraient droit, mais pas les Irlandais du Nord, ni les Basques. Compliqué, en effet. Si on simplifiait tout ça ? N’auraient droit à l’autodétermination que ceux qui sont « avec nous ». Pas les autres. Et tant qu’on y est, remplaçons aussi le mot « démocrate » par « avec nous » et le mot « terroriste par « contre nous ». Voilà, la politique, c’est simple quand on veut ! 26 mars 2008 |
Encore des indépendantistes qui ne cachent pas pour quel patron ils roulent !![]() Belle autonomie ! Qui renie son sang indien...
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