section des officiers généraux, il devient le plus
jeune général de l’armée française. Dans le secteur de la
Mitidja (Algérie), il rétablit la confiance avec la
population locale jusqu’au début de la bataille d’Alger en
janvier 1957. En désaccord avec la stratégie gouvernementale
et l’emploi de la torture qu’il est l’unique officier
général français à avoir dénoncée, il rentre en France en
mars 1957, après avoir été sanctionné de soixante jours
d’arrêt. Il reçoit alors plusieurs affectations successives
jusqu’en 1961, notamment à Brazzaville (Congo) puis à
Coblence (Allemagne).
Après le putsch d’Alger, ayant pris conscience des
impasses de la violence, il retourne à la vie civile et
devient attaché de direction aux constructions navales à
Lorient, poste qu’il occupe de 1962 à 1963. Dès lors, il
s’engage dans les combats de la non-violence et participe
notamment du 17 juin au 6 juillet 1973 à une expédition avec
Greenpeace menée pour protester contre les explosions
nucléaires sur l’atoll de Mururoa (Polynésie Française).
Jacques Pâris de Bollardière est décoré Grand
Officier de la Légion d’honneur, Compagnon de la Libération,
Croix de guerre 39/45 (5 citations), Croix de guerre des
Théâtres d’Opérations extérieures avec palme, Médaille de la
Résistance, Croix de Guerre Belge avec palme, Officier de
l’Ordre Royal de la Couronne avec palme (Belgique).
Il décède dans sa résidence du Talhouet (Morbihan)
le 22 février 1986.
Si vous en étiez d’accord, un arrêté serait pris pour
attribuer la dénomination “carrefour du Général Jacques
Pâris de Bollardière” à l’emprise située au carrefour des
avenues de la Motte-Picquet et de Suffren, de la rue du Laos
et de la place Joffre dans les 7