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le bulletin de l'association

N°38
octobre 2007
Editorial
Henri ALLEG

Vous avez dit « rupture » ?

Le candidat Sarkozy avait fait du mot « rupture » un slogan de sa campagne électorale. On sait, depuis qu’il a été élu à la Présidence de la République, que le vocable ne signifie pas autre chose que l’accentuation  de la même politique rétrograde au service des puissants et des privilégiés poursuivie jusque-là.  Une politique  à laquelle, en tant que ministre,  il avait déjà lui-même largement contribué et dans son  sens le plus négatif.  La constatation est encore plus  évidente quand on entend le même s’exprimer sur les questions léguées par la domination coloniale et  les nouveaux rapports qui devraient s’établir  entre la France et les  pays  nouvellement indépendants.

 Pour ce qui est de l’Algérie, près de cinquante ans après la fin d’une guerre dont les terribles traces  ne sont pas encore  effacées, il paraissait grand temps à la majorité des Français de signer  ce traité de paix et d’amitié  que, les deux peuples souhaitent depuis longtemps. Mais, avant même de s’installer  à l’ Elysée, Nicolas Sarkozy en avait déjà rejeté l’idée,  déclarant que « l’amitié n’avait pas besoin d’être gravée dans le marbre d’un traité ». Il n’en est donc plus question. C’est dans le même esprit qu’il s’adressait aux Africains dans son discours de Dakar. Il y révélait  une  incroyable ignorance  des réalités historiques faisant appel, en plus, à tous les poncifs du colonialisme pour tenter de justifier  la mise en tutelle du continent. Ignorées, les raisons véritables des conquêtes, ignorés les massacres, les travaux forcés, le vol des terres, la destruction des anciennes cultures et civilisations, le racisme et les inégalités de traitement institutionnalisés !  Faut-il s’en étonner de la part d’un homme dont  de multiples déclarations  n’ont pas manqué d’exalter le « rôle positif de la colonisation » ?

Les véritables  porte-parole des peuples africains, contrairement à ce qu’en attendaient Nicolas Sarkozy et ses conseillers ont vivement réagi à ce discours, ressenti comme une provocation. L’historien camerounais Achille M’Bembe interviewé par un journaliste pour commenter les propos du Président résumait ainsi leurs pensées :  « Sarkozy invente une Afrique fantôme... Une Afrique imaginaire peuplée de mythes sortis tout droit du bréviaire raciste du XIXème siècle... Nous ne voulons pas revenir à ce genre de vision du monde qui a servi à légitimer la colonisation »...Le même  observait en outre  que « depuis 1960, la France soutient systématiquement en Afrique les régimes les plus corrompus et qui se sont le plus investis dans la destruction de leurs peuples : au Gabon, au Cameroun, au Togo, au Congo et ailleurs »

Nous savions nous aussi que, ce n’est pas sur la « bonne volonté » et «  l’esprit d’ouverture »  de Sarkozy    et   de ceux   qui l’entourent qu’il faudrait  compter  pour qu’enfin  s’ouvre un nouveau chapitre des relations entre la France et les peuples si longtemps subjugués mais avant tout sur l’union de tous les anticolonialistes où qu’ils se trouvent  en Afrique  ou en Europe. C’est à cela que, pour sa part, l’ ACCA  contInuera d’œuvrer .

Henri ALLEG,  octobre 2007


Francis Arzalier

                                   

Sarkozy sur les traces de « Tintin en Afrique » 

 

« En s’adressant le 26 juillet dernier aux universitaires et étudiants réunis à l’université Cheickh Anta Diop à Dakar, Sarkozy a tenu des propos scandaleux, provocateurs, qui ont été reçus comme une insulte un peu partout dans le continent africain. Passe encore qu’il refuse l’idée de « repentance » à propos de l’époque coloniale : nous rejetons aussi ce concept d’origine religieuse, parce qu’il n’y a pas de culpabilité collective d’un peuple français ou allemand pour les crimes que certains de ses citoyens ont commis. Mais il est inacceptable de reparler des « côtés positifs » de la colonisation à ceux qui l’ont subie : on ne peut établir en 2007 de relations amicales, solidaires, sur un pied d’égalité avec les peuples d’Afrique en niant la réalité historique, les dimensions criminelles du système colonial : l’esclavage autrefois et le travail forcé son succédané jusqu’en 1946, les tortures et les massacres des conquêtes et répressions coloniales, la domination politique, militaire, diplomatique de notions niées, et plus encore l’exploitation par les banquiers et industriels de la « métropole » des richesses minières, énergétiques ou agricoles du pays colonisé. Le système colonial perpétue le sous-développement de la colonie, dont le rôle se limite à fournir, à bas prix, des matières premières aux usines de la « métropole » industrialisée.

En ce sens, le système d’origine coloniale est toujours actuel, car, en 2007, le monde est toujours partagé en « pays du sud » fournisseurs de matières premières mis dans l’incapacité de s’industrialiser, au profit des financiers et affairistes des grandes puissances industrielles et commerciales. Ce système « mondialisé », financier, militaire, a ses politiciens, ses idéologues dont Sarkozy et ses amis de l’UMP.

Mais ne nous y trompons pas ; certains d’entre eux ne relèvent pas de la droite : P. Lamy, président de l’OMC dont le rôle est d’écraser les produits des pays du sud par la concurrence du marché mondial, Strauss kahn qui dirige le FMI, imposant la loi financière des grandes puissances aux pays démunis sont toujours d’éminents membres du P. S. français. Bernard Kouchner se dit toujours de gauche à la tête du Quai d’Orsay alors qu’il est le théoricien mondial du « droit d’ingérence » des grandes puissances dans les pays du sud : les prétextes « humanitaires » ont beaucoup servi aux puissances coloniales depuis deux siècles, Kouchner n’a rien inventé quand il nous menace d’une intervention militaire française au Soudan, après le Tchad, l’Afghanistan, où sont déjà nos troupes. Cela en parfaite harmonie avec le président Sarkozy qui, à Dakar, a défini « les Africains » comme il y a 60 ans le faisait le dessinateur belge Hergé dans « Tintin au Congo » ; selon Tintin et Sarkozy ils seraient toujours ces grands enfants inachevés condamnés par leur nature à ne pas se développer, si d’autres (les blancs ?) ne prennent pas leur destin en main à leur place ; quelques phrases de Tintin-Sarkozy à Dakar, grandiloquentes, sont d’ahurissantes bêtises : « L’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire. [Le paysan ] est resté immobile au milieu d’un ordre immuable où tout semble être écrit d’avance […]. Jamais [il] ne s’élance vers l’avenir. Jamais il ne lui vient à l’idée de sortir de la répétition pour s’inventer un destin »

« L’Afrique a réveillé les joies simples, les bonheurs éphémères et ce besoin, ce besoin auquel je crois moi-même tant, ce besoin de croire plutôt que de comprendre, ce besoin de ressentir plutôt que de raisonner ».

« Le colonisateur est venu, il a pris, il s’est servi, il a exploité (…), il a dépouillé le colonisé de sa personnalité, de sa liberté, de sa terre, du fruit de son travail. Il a pris mais je veux dire avec respect qu’il a aussi donné. Il a construit des ponts, des routes, des hôpitaux, des dispensaires, des écoles. Ils croyaient briser les chaînes de l’obscurantisme, de la superstition, de la servitude ».

Face au retour en force du passé colonial à la tête de l’état français, ne serait-il pas temps de construire en France un front de résistance anticolonialiste et anti-impérialiste ? La diversité de nos organisations respectives n’est pas un obstacle, nous avons un idéal d’égalité entre les hommes et les peuples, que Messieurs Sarkozy et Kouchner ne partagent pas.

    (Résumé de son intervention au stand de l’ACCA, Fête de l’Humanité , 16 sept.2007)


  Philippe Paraire 

« Maintien de l’ordre » et poursuite du pillage colonial  

Afin de préserver son avenir, le colonialisme a besoin de truquer son 
histoire. C’est le sens de la loi de février 2005, dont le but était de
trouver une justification au pillage des pays asservis par la métropole.
A peine élu, la Président Sarkozy est allé confirmer au Sénégal que la
France refuserait toute autocritique sur de sujet .Selon lui, on aurait
donc eu une période d’assistance (la période coloniale) et une période
de coopération ( la période post-coloniale, de 1962 à 2007)…
 
Depuis 1962, les armées françaises sont intervenues en action de combat 
vingt huit fois de manière officielle sur le sol et dans les airs de douze
pays indépendants d’Afrique. Quel que soit le type et le niveau de
l’intervention militaire ( on peut en distinguer trois), l’objectif est
toujours le même : installer ou consolider une présence menaçante destinée
à protéger les intérêts de quelques très grandes entreprises françaises
opérant sur place. Des milliers d’Africains ont été tués au cours de ces opérations.
    1.     Les actions de «maintien de l’ordre» ou de «défense 
de l’état de droit» n’ont été que des opérations de répression dirigées
contre des mouvements populaires : Sénégal, 1962 ; Gabon, 1964 ; Tchad,
1968-72 ; Zaïre, 1977 ;Togo, 1986 ; Gabon, 1990 ; Rwanda, 1990 ;
 Centrafrique, 1997).Elles ont été très violentes et ont toutes abouti à
la remise en place, pour longtemps, de «régimes amis» qui ont permis au
pillage colonial se perpétuer bien après les indépendances.
 2. Les opérations de «sauvetage et d’exfiltration», toujours systéma-
-tiquement surdimensionnées, ont permis à chaque fois, sous le couvert
«humanitaire», d’installer durablement des corps expéditionnaires de
«surveillance» et «d’appui» : Mauritanie, 1977 ; («Lamantin») ; Zaïre, 1978
(la fameuse action sur Kolwési) ; 1983 ; Rwanda, 1990-93 («Noroît») ;
1997 et 1998, Congo («Pélican», «Antilope», «Malachite») ; Côte d’Ivoire,
2002  («Licorne 1»).
	3. Les «actions d’interposition au service de la paix» ont systéma-
-tiquement permis d’installer de manière définitive des bases stratégiques
considérables ( de 2000 à 5000 hommes) : Tchad, 1978 «Tacaud») ; Tchad, 1983,
1986 («Manta», «Epervier») ;  Erythrée, Ethiopie, (1991, 1999) ;
R.D.C., 2003 («Artémis»). Côte d’Ivoire, 2004 («Licorne 2»).
En 2007, la France entretient un corps expéditionnaire réparti sur plus de 
dix pays d’Afrique . Forte de plus de 10 000 hommes, cette armée coloniale
tient en respect les peuples de la région et constitue, sous couvert
 humanitaire et pacifique, un frein à leur progrès politique et à leur
libération économique.
Afin de participer à la prise de conscience de la perpétuation de la 
violence coloniale, nous pourrions demander par exemple à nos députés
de demander des comptes , dans le cadre des « questions au gouvernement »,
et appuyer toutes les initiatives anticolonialistes demandant le
démantèlement des bases et le retour immédiat de tous les personnels
militaires. Ne serait-ce pas un moyen de faire des économies,
puisqu’il en est question si souvent ?...
  Résumé de son Intervention au
stand de l’ACCA, Fête de l’Humanité,( 16.09.07)


Alain Ruscio

INDOCHINE-ALGERIE : DU BON USAGE COLONIAL DU NAPALM

Etre un historien de la guerre dite « française » d’Indochine est parfois un peu lassant… On a trop souvent l’impression de révéler des faits connus, certes, de la (petite) communauté des spécialistes, mais découverts avec stupéfaction par des gens pourtant par ailleurs curieux et même érudits.

 Il faut donc rappeler, lapalicissadement mais inlassablement, qu’avant la guerre d’Algérie (1954-1962), il y eut la guerre d’Indochine (1945-1954), qu’avant le 1 er novembre 1954 (Toussaint des Aurès) il y eut… le 7 mai 1954 (choc de Dien Bien Phu).

 C’est à cette prééminence chronologique, dont les peuples de la région se seraient bien passés, que l’Indochine doit son statut de « laboratoire » de l’Algérie.  

 Il y a quelques années, avec le débat sur le drame de l’usage de la torture lors de la guerre d’Algérie, nous avons été quelques-uns à rappeler que bien des officiers gégéneurs (nous avons les noms) qui s’étaient tristement illustrés, lors du conflit franco-algérien, avaient fourbi leurs armes sur les rives du Fleuve rouge ou dans la jungle indochinoise. Ce qui ne signifie évidemment pas que l’étendue de cette gangrène fut la même dans les deux conflits.

La sortie du film L’Ennemi intime, de Florent Emilio Siri, sur un scénario de Patrick Rotman, a amené bien des journalistes, bien des observateurs et, bientôt, le grand public, à découvrir avec horreur que la napalm, cette essence gélifiée qui portait la mort enflammée, fut une arme utilisée lors du conflit franco-algérien. Certains ont même ajouté : finalement, nous avions fait la même chose en Algérie que, plus tard, les Américains au Vietnam. 

Mais la terre vietnamienne n’a pas attendu les sinistres B.52 US pour connaître l’horreur du napalm. Il y a bien longtemps que ses fils avaient reçu cet enfer du ciel, lancé par des avions… français. 

Prévert, peut-être le premier, avait lancé un cri d’alarme, dès 1953 :

 
« Cependant que très loin on allume des lampions

des lampions au napalm sur de pauvres paillotes

et des femmes et des hommes des enfants du Vietnam

dorment les yeux grands ouverts sur la terre brûlée… »[1]

Et c’est l’un des héros de la saga militaire française du XX è siècle, le général (fait maréchal à titre posthume) de Lattre qui a été le père de cette utilisation. Père honteux ? Père caché ? Non pas.

 De Lattre est nommé commandant en chef du Corps expéditionnaire français en Indochine le 6 décembre 1950, au lendemain d’un premier désastre, dit de la RC 4 (route Cao Bang-Lang Son), au nord-Tonkin. Ses premières instructions, début janvier 1951, rapportée avec ferveur par Lucien Bodard, sont les suivantes : « … que toute la chasse y soit, que cela mitraille, que cela bombarde. Du napalm, du napalm en masse ; je veux que, tout autour, ça grille les Viets »[2] (on ne disait pas, alors, Vietnamiens, c’eût été trop d’honneur, pour nommer l’adversaire).   

 Il n’a pas à attendre longtemps. Dès la mi-janvier, un nouveau choc a lieu avec les troupes Viet Minh, près de Vinh Yen, toujours au Tonkin. S’il faut donner une date d’apparition du napalm au Vietnam, c’est donc celle-ci : 15 janvier 1951 (nous sommes donc huit années pleines avant l’intrigue de l’Ennemi intime). Le correspondant du Monde, Charles Favrel, décrit alors le spectacle : « La bataille fait rage. Les “King Cobra“ et les “Hélicat“ rasent les crêtes, et le terrifiant napalm anéantit une brigade ennemie »[3]. Terrifiant : Favrel a utilisé le mot approprié. Il suffit de lire les Mémoires des combattants vietnamiens d’alors, lorsqu’ils découvrirent les effets du napalm, pour en être convaincus.

 Là où Favrel a du mal à cacher son horreur, Bodard, toujours lui, ne peut masquer une certaine  jubilation : « Tout à coup jaillit une énorme boule de feu, un soleil couleur de corail. On dirait qu’elle sort de la terre elle-même, mais elle dégringole vers le bas, elle se répand comme une nappe sur tout un flanc. En quelques secondes, tout est embrasé, tout est léché par une langue de feu ; et puis il ne reste plus que des colonnes d’énormes fumées grasses et noires. Il n’a pas fallu une minute pour que la “chose“ brûle la colline entière – et alors je comprends. C’est le napalm. Je viens d’assister à son premier jet, à la première mousson du liquide incandescent en Indochine (…). Maintenant le napalm règne sur tout le paysage – volutes rouges et tourbillons noirs. C’est comme si de monstrueuses orchidées de mort avaient fleuri partout. Les crêtes surtout ne sont plus que des tas d’incandescence. Et les bouffées de vent apportent l’odeur du cramé. Là où il y avait la nature, dans sa verdoyance, il ne reste plus que des taches calcinées où plus rien ne brûle, ou même plus rien ne fume – la paix du feu. Je redescends encore une fois du mirador. Les aviateurs, à leurs micros, clament que les flammes ont couru plus vite que les Viets, elles en ont rattrapé et englouti des centaines, des milliers peut-être. Ils ont vu des hommes s’enfuir et être happés par derrière – ils continuaient encore à courir quelques mètres, torches vivantes qui s’éteignaient en quelques secondes »[4].

 Dès lors, cet usage ne cessera plus. A chaque fois que le Corps expéditionnaire fut en difficulté – et il le fut de plus en plus – le napalm fut l’arme suprême. Jusque et y compris à Dien Bien Phu.

 Ce qui n’arrêta évidemment pas le cours des choses.

Mais il n’est pas inutile de rappeler à cette France en voie de sarkoïsation, fière de ses valeurs, fière de son passé colonial, que le feu tricolore tua souvent et  marqua bien des peaux indigènes.       



[1] Poème de 1953, in La pluie et le beau temps, Paris, Gallimard, Coll. Le Point du Jour, 1955

 

[2] Instructions données au général Hartemann, commandant en chef de l’aviation du corps expéditionnaire ; cité par Lucien Bodard, La guerre d’Indochine, Vol. IV, L’Aventure, Paris, Gallimard, 1967

[3] 22 mars 1951.

[4] Ouvrage cité.


    


Jean-Philippe Ould Aoudia                                 22 octobre 2007

COMMUNIQUE DE PRESSELa lecture lundi 22 octobre 2007 de la lettre de Guy Môquet, fusillé par les nazis, est à mettre en parallèle avec la lecture lundi 18 mars 1962 de la lettre du ministre de l’Éducation nationale de l’époque dans toutes les écoles de France.

Celui-ci entendait associer l’Université française au deuil lié à l’assassinat, par l’OAS, trois jours auparavant, de six fonctionnaires de l’Éducation nationale : « …Unis dans le sacrifice comme ils l’étaient dans leur œuvre d’éducation, ils doivent le demeurer dans notre souvenir ».

La décision de rappeler, aujourd’hui, le souvenir du sacrifice de Guy Môquet serait moins ambiguë si, par ailleurs, le pouvoir politique n’apportait pas sa caution à ces nostalgiques de l’Algérie coloniale qui honorent et justifient, aujourd’hui, les assassins des Inspecteurs des Centres sociaux éducatifs : « morts au champ d’honneur de leur travail…victimes de leur engagement pour les valeurs de la République ».



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