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N°52
Septembre 2011
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"Oui Léo, nous ne pourrons jamais t'oublier"
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     Léo portrait"Oui Léo, nous ne pourrons jamais t'oublier."  

Une très émouvante cérémonie rassemblait ce samedi 10 septembre, sur la place centrale de Malakoff, une foule impressionnante. Elle était venue rendre hommage à celui qui, durant plus de trente années, fut le maire de la ville. Mais Léo, comme tous l'appelaient familièrement, fut pour nous, memebre de l'ACCA, bien plus que cela et pas seulement parce qu'il avait été l'un des premiers fondateurs de notre association. Léo était l'homme qui, plus que tout autre, symbolisait par sa vie même, par son engagement de tous les instants, le combat anticolonialiste et sa signification.
Il revenait à Henri Alleg, notre Président d'honneur de rappeler ces vérités que tous gardent en mémoire. Nous nous permettons aujourd'hui de citer quelques passages* de son intervention qui soulignait la profonde affection qui nous attachait et continue de nous attacher à
Léo, notre frère, notre camarade, qu'aucun de ceux qui l'on connu ne pourra jamais oublier.
Le bureau de l'ACCA.

* Il était, aussi bien pour les anciens que pour les plus jeunes













<meta name="GENERATOR" content="LibreOffice 3.3 (Linux)" /> <style type="text/css"> <!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom: 0.21cm } --> </style> <p style="margin-bottom: 0cm; font-weight: bold; margin-left: 40px;" align="justify"><big><a name="LA_GUADELOUPE" />LA GUADELOUPE, UNE COLONIE DEPARTEMENTALISEE</big></p> <p style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 40px;" align="justify">La situation économique, politique, culturelle et écologique de la Guadeloupe est particulièrement catastrophique et lourde de conflits dont l’intensité souterraine est évidente à qui veut bien examiner la réalité des faits, que ce soit sur place ou à travers des données statistiques.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 40px;" align="justify">La Guadeloupe est un archipel peuplé de 450 000 habitants, à 95 % d’origine africaine, amérindienne et indienne, où vivent aussi 5 % de blancs locaux, moyen-orientaux, et surtout métropolitains. Clairement, la Guadeloupe est une colonie départementalisée marquée par le non-développement et une décomposition avancée des secteurs productifs, du personnel politique et de l’efficacité administrative. Dirigée par des préfets qui agissent comme des proconsuls et un personnel politique local gagné pour des raisons de confort personnel à la cause de l’assimilation (13 000 euros par mois par député et sénateur et 26 billets d’avion gratuits par an) l’île s’enfonce chaque année un peu plus dans une crise générale.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 40px;" align="justify">Le premier paradoxe économique de la Guadeloupe est son taux de croissance annuel très élevé : 3,4 % en 2010 (deux fois le taux de la métropole) qui ne génère pourtant aucun emploi localement. Cas classique de l’économie coloniale, les profits sont rapatriés ailleurs. </p> <p style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 40px;" align="justify">Le second paradoxe économique est son taux de consommation : 200 % du PIB, c’est-à-dire que la Guadeloupe consomme en valeur deux fois plus qu’elle ne produit. Normalement tout devrait s’effondrer. Mais non. Comment est-ce possible ? Là aussi il faut chercher la réponse dans un fait colonial : l’économie de comptoir. Une fraction de la population, noire et blanche, dispose d’un surpouvoir d’achat et s’amuse dans son petit paradis, dépensant sans compter. La bourgeoisie blanche locale, la bourgeoisie noire locale vivent sur un matelas de privilèges juteux : la défiscalisation, le crédit d’impôt et ce que les salariés en lutte appellent la « profitation » (l’exploitation). Quant à la classe moyenne, administrative, noire et blanche, elle touche 40 % de plus que le salaire d’un fonctionnaire de même indice en métropole.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 40px;" align="justify">Ce qui fait qu’un bon 40 % de la population guadeloupéenne consomme à outrance (maisons magnifiques, piscines, 4X4 rutilants, cabriolets de marque) tandis que le reste travaille au service de cette fraction dominante ou se trouve au chômage du fait que la fuite des profits ne crée pas d’emplois en suffisance. La Guadeloupe est donc un paradis patronal où dominent les très bas salaires et la précarité imposée (salaire moyen : 850 euros).</p> <p style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 40px;" align="justify">Alors que l’île exporte peu de produits agricoles, mais importe 50 % de produits alimentaires extérieurs (dont 70% viennent de métropole) l’industrie et l’agriculture locales ne couvrent que 10 % des besoins. Là aussi le schéma colonial de dépendance est patent : le déficit de la balance commerciale étant de 90 %, l’économie locale est sous tutelle et sous perfusion métropolitaine et européenne.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 40px;" align="justify">Se pose alors le problème de l’indépendance : si redoutée par la fraction dominante. Il est évident que le mode de vie artificiellement élevé de près de la moitié de la population, face à 20 % de bas salaires et 30 % de chômeurs (dont 32 000 RMIstes) ne pourrait être maintenu en cas de rupture avec la métropole. Les problèmes sociaux s’en trouveraient immédiatement multipliés par contrecoup.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 40px;" align="justify">C’est pourquoi les progressistes guadeloupéens (le Parti communiste guadeloupéen particulièrement) sont favorables à une autonomie de l’île dans le cadre de la République Française, tout en proposant une réorganisation complète des structures productives et en abandonnant le mode de consommation/gaspillage qui fonde la dépendance politique et économique de la Guadeloupe. Le programme d’ « économie mixte intégrée et durable » du PCG cherche à mettre en place une alternative au schéma colonial qui asservit le peuple travailleur de l’île. </p> <p style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 40px;" align="justify">Nous examinerons dans un prochain bulletin les propositions des camarades du PCG pour donner à l’île une chance d’avoir un avenir prospère et digne de son passé de lutte.</p> <p style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 40px;" align="justify">Philippe Paraire   <a href="acca_mag52/acca_mag52_0003.pdf">l'article en pdf</a>  <br /> </p> <p style="margin-bottom: 0cm; margin-left: 40px;" align="justify"><br /> <big><big><big><span style="font-weight: bold;"></span></big></big></big></p>      <big><span style="font-weight: bold;">  <a name="Informez-vous_autrement_" />Informez-vous autrement !</span></big><br /> <meta http-equiv="CONTENT-TYPE" content="text/html; charset=utf-8" /><title /><meta name="GENERATOR" content="LibreOffice 3.3 (Linux)" /> <style type="text/css"> <!-- @page { margin: 2cm } P { margin-bottom: 0.21cm } A:link { so-language: zxx } --> </style> <p style="margin-left: 0.64cm; margin-top: 0.05cm; margin-bottom: 0.05cm; line-height: 100%;" align="justify"> <font face="Book Antiqua, serif"><font size="2">Sur le stand de l’ACCA , pendant la fête de l’Humanité se sont enchaînées des interventions sur cet enjeu majeur qu’est l’information. Le mot d’ordre était de se réapproprier l’information, de cesser de subir l’invasion des Médias et au-delà du flot ininterrompu des flashs, dépêches d’agence, et autres publi-rédactionnels, d’aller chercher les faits, les sujets qui ne sont pas traités ou ne sont abordés que sous un angle convenu. C’est à cette autre approche de l’information que se sont adonnés Maurice Lemoine pour présenter le dossier des 5, Viktor Dedaj, Directeur du « Grand Soir » pour nous faire découvrir ce média alternatif ainsi que Philippe Paraire pour dresser le bilan financier, matériel et humain de l’intervention française en Lybie et de façon plus générale des expéditions militaires en Afghanistan, Afrique. Je laisse toutefois à l’équipe habituelle de l’ACCA le soin de détailler les constats de Philippe dans le cadre de la campagne menée par l’ACCA pour qu’il n’y ait plus un seul soldat français impliqué dans ces conflits et je vous emmène à la rencontre de Maurice Lemoine et de Viktor Dedaj avec lesquels </font></font><font color="#800000"><font face="Lucida Calligraphy, serif"><font style="font-size: 8pt;" size="1"><b>EL OTRO CORREO-</b></font></font></font><a href="mailto:Roxana.elotrocorreo@orange.fr"><font color="#ff0000"><font face="Book Antiqua, serif"><font style="font-size: 8pt;" size="1"><span style="text-decoration: none;"><b>RENCONTRES AVEC DES PEUPLES EN LUTTE</b></span></font></font></font></a><font color="#ff0000"><font face="Book Antiqua, serif"><font style="font-size: 8pt;" size="1"> </font></font></font><font face="Book Antiqua, serif"><font size="2">partage les luttes</font></font><font face="Book Antiqua, serif"><font style="font-size: 8pt;" size="1"> </font></font><font face="Book Antiqua, serif"><font size="2">des pays des Amériques. </font></font> </p> <ul><ul><li> <p style="margin-top: 0.05cm; margin-bottom: 0.05cm; line-height: 100%;" align="justify"> <font face="Book Antiqua, serif"><font size="2"><b>Le silence des médias sur le dossier des 5</b></font></font></p> </li></ul></ul> <p style="margin-left: 1.25cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;" align="justify"> <font face="Book Antiqua, serif"><font size="2">Ayant dans son dos, les portraits des 5 qui ont été affichés dans le stand de l’ACCA pendant toute la durée de la Fête, <big><span style="font-weight: bold;">Maurice Lemoine</span></big>, journaliste au Monde Diplomatique et auteur des « </font></font><i>Cinq Cubains à Miami - Le roman de la guerre secrète entre Cuba et les États-Unis »</i>, Don Quichotte éditions, (<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/2010">2010</a>) <font face="Book Antiqua, serif"><font size="2">a évoqué le silence des médias sur l’emprisonnement depuis 13 ans des 5 Cubains aux Etats-Unis. </font></font><font face="Book Antiqua, serif"><font size="2">Gerardo Hernández, Ramón Labañino, René González, Fernando González et Antonio Guerrero </font></font><font face="Book Antiqua, serif"><font size="2">avaient été chargés par le gouvernement cubain d’empêcher des attentats sur le sol cubain en infiltrant des réseaux d’extrême droite orchestrés par des Cubains anticastristes. </font></font><font face="Book Antiqua, serif"><font size="2">Les 5 </font></font><font face="Book Antiqua, serif"><font size="2">ont été arrêtés le 12 septembre 1998, placés en cellule d’isolement pendant plusieurs mois avant d’être jugés à Miami, ville aux options anticastristes clairement revendiquées. Les journalistes étasuniens chargés de couvrir le procès se sont soumis aux impératifs dictés par les instances locales et le gouvernement des Etats-Unis : taisant les faits ou les déformant, diffusant un discours préétabli qui désignait les 5 comme des agents terroristes portant atteinte aux intérêts des Etats-Unis. L’information n’a pas été relayée par les médias internationaux qui n’ont pas été la chercher, souscrivant à la campagne désormais plus que cinquantenaire d’hostilité médiatique vis-à-vis de Cuba. Seules les associations de solidarité s’efforcent depuis plus de 13 ans de mobiliser pour la libération des 5 : Gerardo le plus lourdement sanctionné est condamné à 2 fois la prison à vie plus 15 ans, pour Ramon, Antonio, Fernando, les peines bien qu’ayant été allégées restent conséquentes, respectivement 30 ans de prison, 21 ans et 10 mois et 17 ans et 9 mois, quant à René condamné à 15 ans de prison qui sera libéré en octobre, bien qu’ayant purgé sa peine, il sera à sa sortie assigné à résidence aux Etats-Unis. L’acharnement de la justice étasunienne à l’encontre des 5 Cubains reflètent le poids des groupes anticastristes et la dimension politique des mesures prises à leur encontre. Leur seule chance de libération anticipée réside dans l’ampleur de la mobilisation internationale pouvant inciter le président Obama à faire jouer son droit de grâce, une issue très hypothétique compte tenu de la faible propension de l’occupant de la Maison Blanche à prendre un quelconque risque de froisser son opinion publique dans une période pré-électorale !</font></font></p> <ul><li><p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;" align="justify"><font face="Book Antiqua, serif"><font size="2"><b>Le « Grand Soir », un média alternatif pour une autre information</b></font></font></p> </li></ul> <p style="margin-left: 1.25cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;" align="justify"> <font face="Book Antiqua, serif"><font size="2">Une approche de l’information nous a ensuite été proposée par Viktor Dedaj, Directeur du journal militant d’information alternative « legrandsoir.info » (adresse internet), et auteur avec Maxime Vivas de « 200 citations pour comprendre le monde passé, présent et à venir, suivi du programme du Conseil National de la Résistance ». Après nous avoir rappelés le parti pris du Grand Soir pour une information indépendante, Viktor Dedaj nous a aussi spécifié que le Grand Soir n’était pas infaillible mais qu’à la différence d’autres médias, il reconnaissait ses erreurs et offrait le point de vue le plus large possible sur l’actualité, n’hésitant pas à jouer les précurseurs notamment en mettant en doute le bien fondé de l’intervention française en Lybie, allant à l’encontre de la masse des médias. Le Directeur du Grand Soir a encouragé à une lecture, une écoute, une réception critique de l’information et à prendre part à sa création, chacun ayant un champ d’expériences, un domaine d’activités pouvant être une source de connaissances pour les autres. L’information grâce à Internet peut se libérer, cesser d’être distillée au compte-goutte quand les sujets ont été proscrits par les médias occidentaux (information sur Cuba, les pays de l’ALBA…) car ils vont à l’encontre de l’image prédéfinie du pays. Cette présentation des Médias Alternatifs a suscité l’intérêt de l’auditoire, tout comme l’évocation du cas des 5 par Maurice Lemoine. Il était un peu tard pour mener un autre débat quand Ignacio Ramonet, Directeur du Monde Diplomatique est passé saluer l’équipe de l’ACCA mais des rencontres autour de l’information et des pays des Amériques sont en projet. N’hésitez pas à vous manifester pour en être informé(e)s.</font></font></p> <p style="margin-left: 1.25cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;" align="justify"> <font face="Book Antiqua, serif"><font size="2">Roxana,            <a href="acca_mag52/acca_mag52_0004.pdf">voir la page en pdf</a></font></font> </p> <br /> <br /> <a href="mekanik.html">page d'accueil du site</a><br /> <div align="right"><a href="#odepage1">haut de la page </a><br />    <br /> </div> <br /> <br /> <br /> <br /> <hr size="2" width="100%" /> <a name="mentions"><br /> </a><hr size="2" width="100%" /> <h3><a name="mentions">Contacter l'ACCA</a></h3> <p id="mailto"><a name="mentions">Pour nous contacter, </a><a href="mailto:acca.site@noos.fr">cliquez ici</a> !</p> </div> <!--–– Le pied de page ––--> <div id="pied_de_page"> <table border="1" cellpadding="2" cellspacing="2" width="100%"> <tbody> <tr> <td><small><small>Site hébergé par</small></small><br /> <!--Société de Service en Logiciels Libres depuis 1994.--><a href="http://www.netaktiv.com/">NetAktiv</a></td> <td><a href="http://www.nvu.com/"><img alt="Document fait avec Nvu" src="http://www.nvu.com/fait_avec_Nvu.png" border="0" height="34" width="91" /></a></td> <td><small><small>Copyleft "Ppeuples libres" <br /> 2006‚ tous droits réservés</small></small></td> <td><a href="http://www.siteduzero.com">Remerciements</a><br /> www.le site du zéro</td> <td><small><small>Site Optimisé pour</small></small><br /> <small><a href="http://www.mozilla-europe.org/fr/">Mozilla FIREFOX 1.5</a></small><br /> <small><small>pour TOUS les navigateurs !</small></small><br /> </td> </tr> </tbody> </table> </div> </body></html>