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Association des Combattants de la Cause Anticoloniale


Mise à jour des cotisations

Renouvellement des adhésions, ahésions nouvelles :
Adressez vos chèques au siège de l'
                Association A.C.C.A.
                28, rue Victor Hugo
                92240 Malakoff

La cotisation est fixée pour l'année à  16 euros minimum  incluant les 4 numéros du bulletin.
Cotisation spéciale jeunes, étudiants, chomeurs : à partir de 5 euros.

Demandez-nous des bulletins d'adhésion :       ass-acca@wanadoo.fr    

        La lettre du Président :

        Cher(e) ami(e),
    Une nouvelle année s'ouvre et c'est pour chacun de nous le moment de renouveler sa carte de l'ACCA. Cela peut être le temps de se demander ce que notre association a pu apporter d'utile depuis sa création, il y a maintenant plus de vingt ans.  Pour beaucoup des "anciens", liés par leur passé à tous les combats anticolonialistes qui souvent leur ont fait traverser de dures épreuves personnelles et familiales, leur adhésion à notre Associaiton n'a été que la suite logique et naturelle de leur engagement de jeunesse et elle le reste toujours. Certes, le luttes des peuples pour leur indépendance, celles menées en solidarité avec eux, peuvent sembler à beaucoup, trop jeunes pour avoir connu cette période, n'avoir qu'un intérêt historique.
    Au contraire de cette idée, tout au long des années écoulées depuis sa création, l'ACCA a milité avec une ardeur jamais démentie, pour la dénonciation du système colonial et de ses séquelles toujours présentes dans les faits comme dans les esprits. Notre association voulait montrer que ce souci était bien plus que l'expression d'un nécessaire "devoir de mémoire" mais correspondait à une tâche particulièrement actuelle pour tous ceux et toutes celles qui, quels que soient leurs engagement et leur parcours, aspirent à faire naitre une France et un monde libérés de la misère, de l'exploitation, du racisme, de l'inégalité et de la guerre endémique.
    En ce moment même, les hostilités déclenchées par les Etats-Unis en Irak et en Afghanistan se poursuivent  et menacent de s'étendre à d'autres pays de la région. Par bien des aspects, avec ses motivations politiques et économiques et les révoltantes méthodes utilisées pour le mener, par les mensonges qui tentent de le justifier, ce conflit nous rappelle les moments les plus révoltants de la guerre d'Algérie.  Le peuple palestinien martyrisé continue pour sa part de se voir refuser le droit à l'existence et à un règlement pacifique qui serait également  bénéfique au peuple du Liban comme à tous les peuples de la région, y compris celui d'Israël. Au Darfour et dans de nombreux autres pays d'Afrique -du Tchad au Congo et de la Somalie au Sahara Occidental- d'autres conflits naissent et ensanglantent le continent. De telles réalités font aussi que les raisons qui ont motivé l'action militante de l'ACCA, loin d'être "dépassées", sont bien plus présentes que jamais.
    Il serait erroné pourtant de ne retenir dans la situation présente que ses aspects les plus sombres. Ceux qui se battent pour un avenir de justice et de liberté- et nous nous comptons parmi eux , ont aussi aujourd'hui quelques vraies et solides raisons de consolider leurs espérances. Les rodomontades d'un Bush et de ses acolytes aux USA et en Europe, prétendant soumettre les peuples du Moyen-Orient  à leur domination se soldent déjà par un retentissant fiasco.  Les pays d'Amérique se dressent aux côtés de CUBA, hier encore isolée face au géant américain, pour affirmer leur volonté d'indépendance et de progrès et leur solidarité  avec des centaines de millions d'hommes qui, de par le monde n'hésitent plus à clamer haut et fort leur opposition aux ambitions  de l'oncle Sam et à un système qui les maintient  dans le sou-développement et la sujétion.
    Ici même, face aux tentatives des nostalgiques du système colonial qui osent parler de son "rôle positif" pour faire oublier qu'il fut avant tout une entreprise de brigandage et d'oppression, face aux propos racistes et aux menaces indécentes de certains ministres à l'égard de jeunes pour l'essentiel issus de l'émigration, s'opposent les réactions rigoureuses de millions de Français affirmant haut et fort leur détermination de barrer la route à la "lepénisation" du pays.
    C'est dans ce cadre que s'est inscrite et doit continuer de s'inscrire l'action de notre association. Aussi, faut-il non seulement se fixer pour but de ne pas perdre un seul adhérent mais d'en gagner des centaines de nouveaux  car c'est seulement ainsi que l'ACCA vivra et pourra et pourra poursuivre sa tâche.
    Mais, pour ce faire, il faut que nous nous en donnions les moyens matériels. C'est pourquoi, avec plus d'insistance que jamais, nous attirons votre attention sur cet aspect des choses. En premier lieu, si vous ne l'avez pas déjà fait, réglez votre cotisation 2007.
    Mais ce n'est pas tout. Devenez vous même un recruteur de nouvelles forces !  Vous avez autour de vous des parents, des amis, qui, comme chacun s'interrogent, parfois avec angoisse, sur l'avenir, le leur et celui de leurs enfants et petits enfants et se demandent ce qu'ils peuvent faire d'utile pour qu'il ressemble à ce dont ils ont rêvé qu'il soit. Ils sont prêts à vous entendre, à comprendre votre démarche.  Pourquoi  ne pas les convaincre de franchir le pas en leur expliquant que même s'ils disposent de peu de temps à lui consacrer, ils aideront grandement l'ACCA et sa cause en rejoignant ses rangs ? Et pourquoi ne pas commencer par votre famille même ? En sollicitant l'adhésion des vôtres : conjointe ou conjoint, enfants ou petit-enfants qui connaissent votre engagement, s'y reconnaissent eux-mêmes, y restent fidèles et répondront peut-être avec un enthousiasme qui vous surprendra à cette proposition.
Au travail donc, et encore meilleurs voeux pour cette nouvelle année.

            Henri ALLEG                                      Alban LIECHTI
                Président                                                Vice président.

L'anticolonialisme n'est pas une affaire d'anciens commbattants.
Certes, l'éloge qu'on voit ressurgir aujourd'hui de la colonisation se rapporte à l'histoire.
    Au terme d'une vie consacrée à la lutte contre la colonisation, je ne peux pas dire le contraire.
    Venu en Afrique comme professeur au lycée de Dakar en 1946, mon intention était de poursuivre le combat mené quatre années durant dans la résistance pour l a Libération de la France, en combattant pour la Libération de l'Afrique du régime colonial. Cette position m'a valu une carrière chaotique, deux thèses commencées et abandonnées en raisons "d'accidents de parcours", et une troisième, soutenue l'année de mon départ à la retraite.  Rien de comparable à ce qu'ont subi d'autres anticolonialistes contemporains, la prison, la torture et parfois la mort.
    L'anticolonialisme est le fait , certes, de ceux qui ont combattu pour lui. Mais c'est toujours un combat d'actualilté.  Pas seulement face aux apologistes de la colonisation qui ressurgissent aujourd'hui, tenants d'une nouvelle forme de révisionnisme. Tous les gouvernements depuis les "indépendances", ont poursuivi, sous des formes nouvelles -celles du néo-colonialisme-, la politique coloniale de leurs devanciers. Ils ont soutenu et soutiennent, quand ils ne les ont pas imposés, les régimes les plus barbares et les plus corrompus, qui ont, à leurs yeux une vertu : ils défendent les intérêts du capitalisme français et international (mondialisation oblige !).
    Je renvoie pour information aux ouvrages du regretté François-Xavier Verschaeve, dénonciateur inlassable de la "Françafrique".
    Le combat anticolonialiste reste un combat contemporain.
Jean Suret-Canale     in Agir (mars 2006)


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