Association des Combattants de la
Cause Anticoloniale
Pétition
Non
à l'apologie du colonialisme
Abrogation
complète de la loi du 23 février 2005
Signature
au plus tôt d'un traité d'amitié entre la France
et l'Algérie.
Quarante cinq
ans se sont écoulés depuis la fin de la Guerre
d'Algérie. En dépit de la volonté profonde aussi
bien des français que des algériens, la signature d'un
pacte d'amitié, ouvrant enfin la voie à une réelle
et franche coopération entre les deux peuples est encore
attendue. A cette situation scandaleuse, nuisible à la France
comme à l'Algérie, une raison évidente : le
refus persistant des gouvernants français de reconnaître
la réalité de l'oppression et des crimes commis durant
la colonisation, le refus d'admettre la responsabilité de
l'État français dans la guerre menée contre le
peuple algérien dressé pour son indépendance.
Il est grand
temps d'en finir avec cette politique bornée et revancharde,
encouragée et applaudie par les nostalgiques de l'OAS.
Il est grand
temps que les jeunes d'aujourd'hui, Algériens et Français
puissent, sans entraves, regarder ensemble l'avenir, se tendre une
main fraternelle et cela, dans l' intérêt mutuel de
leurs deux peuples.
C'est pourquoi,
répondant à l'appel de l'Association des Combattants
de la Cause Anticoloniale (ACCA), je signe et j'appelle à
signer cette pétition pour qu'enfin, sans tarder dans un
nouvel esprit de réelle coopération et de respect
mutuel s'ouvrent de véritables négociations pour la
signature d'un pacte d'amitié entre la France et l'Algérie.
A retourner à
l' ACCA – Maison des Associations 28, rue Victor Hugo 92240
Malakoff
Courriel :
ass.acca@wanadoo.fr Site
: www.acca.free.fr
Algérie : nouvelles révélations sur l'existence
d'une base militaire américaine dans le sud
Par hayet zitouni et samir allam
Si elle ne venait pas de la prestigieuse revue de relations
internationales américaine Foreign Policy dans son dernier
numéro qui vient de sortir, l'information passerait pour une
simple rumeur. Et pourtant au détour d'une phrase dans un
article consacré à la diplomatie américaine, l'air
de ne pas y toucher, Joseph Gerson spécialiste des bases US
à l'étranger l'écrit : « les Etats-Unis ont
une base en Algérie ». C'est la première fois que
c'est écrit aussi nettement par un spécialiste de la
question. Et pas n'importe où : Foreign Policy est
considérée comme la référence en
matière de questions militaires et diplomatiques.
Et en cherchant un peu dans les différents articles de la revue,
on peut retrouver un papier daté d'il y a quelques mois
intitulé «Afrique : la nouvelle frontière militaire
». Il y est fait état du financement par le Congrès
américain en 2005 et pour une durée de six ans de
l'Initiative Transaharienne de Contre-Terrorisme (TSCTI). Doté
de 500 millions de dollars, ce fonds vise à financer
notamment…une base en Algérie d'avions P3 Orion qui
serait aujourd'hui en activité dans le sud du pays. Les avions
P3 Orion sont à la fois des avions de reconnaissance et des
avions de troupes.
Selon un expert militaire algérien interrogé par
toutsurlalgerie, "il s'agit effectivement d'une base construite et
modernisée par BRC Halliburton à Tamanrasset depuis 2004
pour accueillir ce type d'avions. Il y a actuellement en Algérie
un P3 Orion américain ainsi que 6 avions Beech-1900 Hisar qui
ont le même rôle de reconnaissance".
Ainsi après les exercices militaires communs entre les forces
spéciales américaines et les forces spéciales
algériennes racontés par Robert Kaplan dans son livre
«Hog Pilots, Blue Water grunts» et dont toutsurlalgerie.com
s'était fait l'écho, voici de nouvelles
révélations qui attestent de la présence militaire
américaine sur le territoire algérien. Déjà
Kaplan citait un haut responsable militaire qui appelait à cette
coopération sous forme d'une présence américaine
permanente
« L'armée algérienne n'a jamais clairement
démenti la présence des Américains »,
relève Khadija Mohsen-Finan, spécialiste du Maghreb
à l'Institut Français des Relations Internationales
(IFRI). Mais selon elle, le gouvernement ne peut reconnaître
pareil partenariat avec les Américains par crainte de la
réaction des Islamistes. « Depuis six ou sept ans on parle
de cette présence américaine à la manière
d'un ballon d'essai lancé par Washington », poursuit-elle.
« Assurément, les Américains laissent planer leur
volonté d'être présents » dans cette
région du pays, conclut Khedija Mohsen-Finan.
Les autorités algériennes gênées pour des
considérations intérieures ont secrètement
donné leur accord à l'utilisation de cette base de
Tamanrasset et au survol de leur territoire par les Américains
dans leur lutte commune engagée contre le GSPC, reconverti en Al
Qaïda au Maghreb islamique et actif dans la bande sahelienne.
Depuis le début de l'épisode des deux touristes
autrichiens enlevés dans le désert tunisien puis
transférés dans le nord du Mali, les Américains
semblent particulièrement bien informés sur la situation
des otages et même l'endroit où ils pourraient se trouver.
On peut difficilement ne pas faire un lien avec une éventuelle
présence de forces américaines dans cette région,
avec des moyens de reconnaissance efficaces de type…P3 Orion,
par exemple
http://toutsurlalgerie.com/request_read_archives.php?id=3003
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