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Agir Contre le Colonialisme Aujourd'hui

ex.Association des Combattants de la Cause Anticoloniale


- " Réalités coloniales"   Jean SURET-CANALE
- " L'histoire est la continuation de la guerre"    Alain RUSCIO
- " Révisionnisme historique et recolonisation du monde"  Philippe PARAIRE
- " L'indispensable solidarité."  Philippe PARAIRE






            Jean SURET-CANALE      

Texte présenté à l'Assemblée générale de l'ACCA le 8 avril 2006.

Réalités coloniales


Le débat sur la colonisation consécutif au vote d'une loi en exaltant les «effets positifs »  nous a permis de rappeler que la colonisation fut un crime contre l'humanité.

Celle-ci fit en effet des  « indigènes » des « sujets », dépourvus de tout droit, à commencer par celui de citoyenneté.  La « prise de possession » permit à la puissance « coloniale » (et aux colons qui en étaient les bénéficiaires) de s'approprier les richesses des pays conquis : sol, sous-sol (objet de « concessions »), et des hommes, de la « main-d'oeuvre ». Les indigènes devenus sujets français, anglais, etc., perdirent jusqu'à leur identité nationale.

Il reste que pour ceux qui n'ont pas vécu l'époque coloniale, ces données restent quelque peu abstraites. Le témoignage de ceux qui sont assez âgés pour l'avoir vécu, et celui des archives (coloniales qui ne livrent pas tous les aspects de la réalité, mais suffisamment pour en apprécier la teneur) sont indispensable pour que l'on sache aujourd'hui ce qu'a été concrètement la colonisation.
Jusqu'en 1946, le régime législatif des colonies fut celui établi sous le Second Empire par un Sénatus-Consulte du 3 mai 1854 qui confiait à l'empereur le pouvoir législatif dans les colonies.  Ce pouvoir passa au président de la république, et, en fait, par délégation, au ministre des colonies. Les lois votées par le Parlement n'étaient applicables aux colonies que si l'autorité coloniale (ministre ou Gouverneur général) les « promulguaient, ce qu'ils s'abstinrent de faire dans de nombreux cas. Ainsi, les grandes lois démocratiques de la troisième république (liberté de la presse, libertés de réunion, d'association, droit syndical) ne furent pas, en règle générale applicables aux colonies.

Le sujet colonial – l'indigène-  est régi par ce qu'on appelle parfois le « Code de l'indigénat ». Le modèle en a été fourni par l'Algérie qui, il est vrai, ne fait pas partie officiellement de l'ensemble colonial (elle est censée faire partie du « territoire national »).
C'est un ensemble d'arrêtés locaux qui soumet « l'indigène » à l'arbitraire de l'administration coloniale.  Les administrateurs européens et les Gouverneurs ont en effet le droit d'infliger aux « indigènes », par simple décision administrative, sans recours à des juges et des avocats, des sanctions (prison, amendes, déportation pour les gouverneurs).  Les motifs de sanctions sont nombreux et vagues. Ils permettent en fait aux administrateurs de sanctionner tous ceux qui les gênent ou leur déplaisent ; par exemple : « refus d'obéissance » aux chefs de villages chargés de réquisitionner les « sujets » pour des travaux. Ou encore, « négligence » dans le paiement de l'impôt. Mais aussi, et surtout l'atteinte au « respect dû à l'autorité française »  qui vise toute critique, toute réticence à l'égard des ordres de l'administration. L'exemple le plus banal de cette « infraction » est le fait d'omettre de se découvrir ou de faire le salut militaire au passage d'un « chef blanc » (et tous les blancs sont plus ou moins des chefs..). La sanction minimale est la confiscation du couvre-chef de l'intéressé, qu'il devra récupérer au bureau, avec en général, en prime, quelques coups de chicotte (nerf de boeuf) ou de manigolo (fouet en cuir d'hippopotame tressé), sanctions non prévues par la loi, mais de pratique courante (les « garde-cercle », police au service de l'administration sont pourvus de ces instruments). La jurisprudence algérienne complétera cet arsenal avec 'l'outrage par regard » : en 1945, un instituteur algérien, président de l'organisation gaulliste « Combat » dans sa localité, sera condamné à deux ans de déportation pour « outrage par regard » envers le sous-préfet de Médéa (J.O. Assemblée constituante, séance du 28 juin 1946, p. 502).
Le comportement privé des colons s'alignait sur celui de l'administration. En brousse, quand un européen avait à se plaindre de son boy ou de son cuisinier, il l'envoyait au « bureau » (siège de l'administration locale) avec un papier indiquant le nombre de coups de manigolo à administrer. Bien entendu, beaucoup de colons se chargeaient eux-mêmes de la besogne. Albert Gazier, syndicaliste et socialiste, membre de l'Assemblée consultative provisoire, en mission en 1944 dans les colonies d'Afrique noire, posa cette question dans une vingtaine de familles européennes : « - Monsieur, Madame, vous arrive-t-il de battre votre boy ? Dans aucune, constate-t-il, je ne reçus de réponse négative ».

Aux écoliers français, on enseignait que la France, dans ses colonies, avait aboli l'esclavage. Vigné d'Octon, député à la chambre dans les dernières années du XIXème siècle, montre dans son livre « La gloire du sabre » (1900), comment lors de la conquête du Soudan, lors du sac des villes prises, officiers et tirailleurs se « partageaient » la population réduite en esclavage. Il arrivait que l'armée procède à des « libérations d'esclaves » : cela consistait, après rachat, à leur faire souscrire un engagement dans l'armée. Par la suite, on réprouva en effet l'esclavage, source de « fainéantise » chez les propriétaires d'esclaves : il s'agissait de mettre tout le monde, anciens esclaves et hommes libres, au travail, au profit de la colonisation. Mais, là où pour des raisons politiques, l'administration avait besoin de l'appui des propriétaires d'esclaves, l'esclavage fut perpétué, l'administration se chargeant même de la poursuite des esclaves fugitifs, afin de les remettre à leurs propriétaires : l'instituteur dahoméen Hunkanrin, déporté en Mauritanie, fit publier en France en 1929 un pamphlet sur « l'esclavage en Mauritanie ». Après les indépendances, l'esclavage en Mauritanie fit l'objet de plusieurs « abolitions » apparemment peu efficaces.

Au Fouta-Djalon, en Guinée,  le recensement par sondage effectué en 1954-55, recense à part les « serviteurs » (euphémisme pour désigner les esclaves).

La France aurait construit des routes, des écoles, des hôpitaux... Les routes furent d'abord construites, par des « indigènes » requis, pour des raisons stratégiques (déplacements rapides des troupes) ; elles servirent ensuite au commerce, pour le plus grand bénéfice des sociétés de commerce... européennes ! Ecoles ? Il n'en fut construit que ce qui était nécessaire pour former les intermédiaires « indigènes » indispensables pour la colonisation : commis de factoreries, commis « expéditionnaires » (= aux écritures), instituteurs et médecins « africains », ne possédant pas les titres métropolitains et ne pouvant exercer que sous l'autorité de fonctionnaires « métropolitains », civils ou militaires. En 1945, en A.O.F., le taux de scolarisation ne dépassait pas 5%. Ailleurs, il était  encore plus faible. En Algérie, en 1939-40, si la population européenne était scolarisée à 100%, il n'y avait pour 7 millions de « Musulmans » que 114 000 enfants scolarisés dans le primaire (dont 22 000 filles), 1500 dans l'enseignement secondaire et, à l'université d'Alger, 94 étudiants sur 2246 soit 4,1%.

Le racisme servait à justifier cet état de fait : Albert Sarraut, qui fut Gouverneur général de l'Indochine et plusieurs fois ministre des colonies, écrit : « l'enseignement supérieur suppose, avec une hérédité préparatoire, un équilibre des facultés réceptives, un jugement, dont seule une faible minorité de nos sujets et protégés est encore capable » (Grandeur et servitude coloniale 1931, p 152. En Afrique du Nord, une idée reçue parmi les colons était que le développement intellectuel des « indigènes » s'arrêtait à 14 ans. Il était normal qu'ils soient peu représentés dans l'enseignement secondaire et dans l'enseignement supérieur !

L'esclavage réprouvé fut relayé par le travail forcé : celui-ci était imposé, pour l'entretien et la construction des routes, des bâtiments administratifs ; « l'indigène » était soumis à des « cultures obligatoires », dont le prix était payé, non aux prix du marché, mais à ceux fixés par l'administration... En A.E.F., le contribuable était tenu de cultiver une « corde » (environ 49 ares) et d'en fournir le produit en coton aux sociétés concessionnaires, disposant du monopole d'achat.

En principe, seuls les hommes adultes étaient « requis » pour le travail forcé : mais en pratique, on « réquisitionnait » la main-d'oeuvre nécessaire, y compris femmes et enfants. Le cas échéant, on transférait des milliers de personnes à des milliers de kilomètres de chez elles, ainsi pour la construction du chemin de fer Congo-océan (Brazzaville-Pointe Noire), on fit venir des travailleurs de l'Oubanghi et du Tchad; qui moururent par milliers (en 1929, Albert Londres -Terrre d'ébène- évaluait à 17 000 le nombre de morts « requis » et le chemin de fer ne fut achevé qu'en 1934.
C'est ainsi que les travaux de « l'Office du Niger » (aménagement partiel du delta du Niger pour la production de coton) conduisirent à transplanter des milliers de cultivateurs Mossi, soumis à un véritable régime militaire.

Aux obligations déjà mentionnées, impôt, cultures forcées, travail forcé), il fallut ajouter après la première guerre mondiale, le recrutement militaire (service de trois ans).  Il se faisait couramment par « razzias » : villages encerclés, « bons pour le service » attachés par des cordes et conduits ainsi au chef-lieu le plus proche pour incorporation. Dans un poème, Appolinaire fait dire au « servant de Dakar » :
        « Je ne sais pas mon âge
        Mais au recrutement
        Ils m'ont donné vingt ans »

Voilà quelques faits destinés à donner de la colonisation un image plus concrète...
Et nous sommes loin d'avoir fait le tour de toutes les réalités coloniales, dont on aurait du mal à dégager des « aspects positifs » !

                    Jean SURET-CANALE      le 8 avril 2006

Assemblée Générale de l' Association des Combattants de la Cause Anticoloniale.


                Philippe  PARAIRE      

Texte présenté à l'Assemblée générale de l'ACCA le 8 avril 2006.

Révisionnisme historique et recolonisation du monde.

On peut considérer que l'entreprise de révisionnisme historique initiée par la loi du 23 février 2005, a connu un échec cuisant en France grâce à..........
    On pourra mettre le texte de P P en entier dès que l'on aura transmis à la commission "site internet"  le fichier numérique contenant ledit texte qui existe. Pourquoi retaper l'intégralité du texte (c'est du boulot et du temps), ou scanner et transformer puis passer à un logiciel de reconnaissance de caractères avant de le retravailler (à ma connaissance il n'existe pas encore de l.r.c. qui donne un texte utilisable tel quel...)



Octobre 1995  - La Cité

L'indispensable solidarité

Par Philippe Paraire*

L'idée neuve du prochain siècle, c'est que l'internationalisme n'est pas dépassé. L'intérêt du pêcheur de Concarneau rejoint celui du Thaïlandais qui travaille plus de douze heures par jour.

C'est vrai, le monde a changé. On doit accepter cette évidence, qui s'impose: la fin de la guerre froide a bouleversé les cartes. Un camp a vaincu l'autre et demeure seul debout, dans la solitude inquiétante d'une victoire par KO...

La question est de savoir si ce succès implique nécessairement l'inanité théorique de ceux qui ont " perdu ".

A vrai dire, l'appareil idéologique qui accompagne le triomphalisme des ultra-libéraux paraît si faible qu'on ne peut que rester stupéfait du prestige qui l'entoure; fondée sur des clichés, la pensée dominante s'appuie littéralement sur le vide.

Il n'est pas possible d'accepter une mythologie en guise de rationalité. Les concepts sans fondements n'ont jamais longtemps tenu lieu de pensée. L'ordre du jour est donc la mise en alerte des gens sur la faiblesse théorique de l'idéologie du capital global, même si en apparence il semble avoir le vent en poupe. Pour cela il faut dénoncer trois idées reçues sur lesquelles repose la pensée " en vogue " :

1. Le triomphe du libéralisme ouvre une ère nouvelle, celle du " système-monde ", enfin unifié, à la manière d'un village, sur les bases idéales d'une coopération planétaire pour un enrichissement commun.

2. L'aide aux pays pauvres a échoué à cause des Etats socialistes corrompus et incompétents. L'avènement du " marché global " et le recul de l'Etat dans le monde entier annoncent des lendemains qui chantent.

3. La globalisation du capital jette les bases d'une unification générale des pratiques économiques et politiques. L'ajustement structurel est sans doute dur pour les pauvres, mais tout le monde finira par en profiter à la longue.

Le concept de " village-monde " ou de " système-monde ", mis à la mode par l'avancée spectaculaire des réseaux multimédias et la transnationalisation grandissante du capital accompagne une idéologie unanimiste récupérée des utopies libertaires des deux dernières décennies. Un usage dévoyé des concepts d'" action locale " et de " droit des individus " transforme les anciennes revendications populaires en leur contraire.

Au nom des libertés, on nie l'utilité d'une coordination des comportements et on aboutit à un foisonnement désordonné qui se développe sans contrôle, avec comme moteur non la considération de l'intérêt de tous, mais bien plutôt la réalisation de désirs immédiats, sans tenir compte de leurs effets sociaux, politiques et écologiques. Innocemment, chacun est appelé à se connecter sur l'Internet, à acheter des " privatisées " ou des Sicav monétaires, sans réaliser qu'en faisant cela il fortifie un système qui, s'il devait s'imposer, annulerait en fin de compte le droit à l'emploi, les conquêtes sociales et les libertés publiques. Le " systémisme " ambiant fonctionne donc comme une sorte d'anesthésique de la pensée.

Car il se trouve que la superbe métaphore du village-monde fait peu de cas d'un fait historique patent: au-dessus des bourgs du Moyen Age veillait un château agressif et surarmé. Comment pousser la naïveté jusqu'à croire que le village-monde serait une " ville franche ", alors que la règle fut toujours la vassalité et la tutelle ?

 
La recolonisation sous couvert de coopération

Il suffit d'observer les effets de la reconquête du monde pauvre par le cheval de Troie libéral que furent et que sont toujours la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et le GATT (devenu depuis 1995 l'Organisation mondiale du commerce) pour comprendre que l'annihilation de l'Etat par les tenants du capital global a pour objectif la mise au pas de tous les travailleurs du monde, y compris ceux des pays riches: depuis 1944, les institutions fondées par les accords de Bretton Woods (Banque mondiale, FMI et GATT) ont organisé la dépendance technologique: une fausse coopération a consolidé la recolonisation par la dette et imposé aux pays pauvres le passage à des technologies chères. Comme drogués par ce poison des prêts, plus de 100 pays qui ont acquis leur indépendance politique, souvent au prix du sang, se voient réintégrés de force dans le circuit néo-colonial, dans une partie où tous les dés sont pipés. A la dépendance technique et financière s'ajoute un chantage à la dette d'autant plus cruel que seuls les pauvres payent la note. On fait comme si la corruption locale était responsable de l'échec de l'aide internationale, alors que toutes les banques occidentales et japonaises profitent directement de la délinquance financière et organisent le transfert des ressources des pays pauvres vers le Nord, avec la complicité des entreprises transnationales. Dans le monde entier, les programmes de développement de la Banque mondiale prévoient le déplacement de millions de personnes pour construire des barrages qui ne fonctionnent même pas (1); à chaque plan de redressement du FMI, les prix du maïs, de la semoule, de l'huile d'olive, des transports et de l'énergie croissent en moyenne de 30% à 50%. Merci pour les pauvres ! Comment s'étonner des progrès de l'intégrisme alors que, dans le secret des conseils d'administration des grandes banques, on planifie la baisse mondiale des salaires et la destruction des acquis sociaux ?

 
La réorganisation du monde selon la loi du profit

Depuis 1985, le capital global a utilisé la stratégie agressive des Etats-Unis pour imposer au monde entier le " marché libre ".

La philosophie de l'" ajustement structurel ", produite par la Banque mondiale et le FMI, sert depuis cette date de prétexte à la réorganisation du monde selon la loi du profit. L'alignement forcé de toutes les économies - y compris la nôtre - sur les règles du " marché libre " aboutit à la délocalisation, à la casse d'entreprises viables, à la privatisation sauvage et au bradage de la richesse nationale aux intérêts privés. Une des plus graves illusions, fort répandues aujourd'hui, pousse à croire que les lois d'airain du marché global épargneront les travailleurs des pays riches.

Enorme erreur ! Au nom de la compétitivité, on délocalise. Pour l'amour de la monnaie, on comprime les dépenses sociales. La guerre sainte contre les déficits publics va faire de la santé, de l'éducation, des transports, un fromage inespéré pour le capital global. Désormais tout le monde est dans la cible. La France sera traitée comme le Zimbabwe. Plus personne n'est à l'abri. L'égoïsme national n'a plus cours. La religion du prix fera sa loi.

L'idée neuve du prochain siècle, c'est donc que le pêcheur de Concarneau et celui du Sri-Lanka ont le même ennemi, et que les jeunes filles de Thaïlande qui travaillent douze heures par jour sont les soeurs de lutte des travailleurs de Renault ou d'EDF. A première vue, cela peut sembler incongru à cause des différences, des distances, des inimitiés, de l'incompréhension, mais l'internationalisme n'est en rien dépassé, car l'intérêt des peuples est de construire une analyse sociale et une critique politique communes des nouveaux réseaux d'exploitation qui les enserrent. Jamais sans doute l'appel à la solidarité et la conscience d'une unité des opprimés n'auront été si nécessaires. Le capital promet tout et ne tient rien. C'est sa faiblesse, sachons en tirer parti. L'inacceptable ne doit pas être accepté.

 

1. En 1992, le rapport interne " Wappenhans " a établi que 43% seulement des barrages et travaux d'irrigation financés par la Banque mondiale marchaient vraiment.

* Auteur de l'Utopie verte, coll." Pluriel-Intervention ", Hachette, 1992, et le Village-monde et son château, le Temps des Cerises, 1995


                Alain RUSCIO      

Texte présenté à l'Assemblée générale de l'ACCA le 8 avril 2006.

Réactionnaires, monarchistes, anciens OAS, nostalgériques...
ou
"l'Histoire est la continuation de la guerre par d'autres moyens"

Résumé : on entend ça et là, affirmer etc etc On pourra mettre le texte de P P en entier dès que l'on aura transmis à la commission "site internet"  le fichier numérique contenant ledit texte qui existe. Pourquoi retaper l'intégralité du texte (c'est du boulot et du temps), ou scanner et transformer puis passer à un logiciel de reconnaissance de caractères avant de le retravailler (à ma connaissance il n'existe pas encore de l.r.c. qui donne un texte utilisable tel quel...)

                    MANIFESTE   de l'Acca.  

Pour la condamnation du colonialisme et de ses crimes,
et
pour l'instauration de nouveaux rapports nord/sud


Le "Manifeste" de l'Association des Combattants de la cause anticoloniale, adopté le 4 avril 1998 par l'assemblée générale de cette association au terme de longs débats, a gardé toute sa signification. Il est toujours disponible au siège de l'ACCA.



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