Photo de l'essai

Agir Contre le Colonialisme Aujourd'hui

ex-Association des Combattants de la Cause Anticoloniale

Henri ALLEG
Président honoraire de l'ACCA qu'il avait fondée avec d'autres amis
nous a quittés.
il reste présent dans nos cœurs et par ses nombreux écrits.henri_alleg

l'hommage à Henri au Père Lachaise ce 29 juillet
remercions tout d'abord legrandsoir.info et malakoffantilibéraletunitaire qui ont tout de suite relayé les lignes suivantes.
.

Nous vous laissons lire ci-après le dernier article qu'il a signé en mars 2012 pour le bulletin AGIR n°54 de l'Association des Combattants de la Cause Anticoloniale (devenue désormais Agir contre le colonialisme aujourd'hui) association qu'il avait fondée avec quelques camarades en 1986 pour dénoncer, rétablir la vérité et lutter contre le colonialisme.

Déjà, dans le premier bulletin de l'ACCA, en 1988, Henri écrivait :

"tandis que nous volions vers Paris, de retour du Vietnam, je songeais à ce que nous avait dit Pham Van Dong, " Nous n'avons jamais confondu les colonialistes français et le peuple de France et nous gardons à l'esprit tout ce que nos amis -et parmi eux les Henri Martin, Raymonde Dien, Madeleine Riffaud- ont fait pour nous aider et faire vivre l'amitié entre nos pays. On doit préserver cette histoire." Les mots du combattant prestigieux sont ceux-là même qui inspirent notre association.../... et je pensais qu'il était bon de savoir qu'à Hanoï, Paris et mille autre lieux, les compagnons des années terribles restaient unis par la même conviction et la même espérance."

Henri signait aussi l'édito du numéro de juin 90 où l'on pouvait lire :

<<dans ces assises où se retrouvaient beaucoup d'hommes et de femmes qui, en France,en Algérie, en Tunisie, au Maroc, au Vietnam et ailleurs n'ont pas hésité à s'engager de toutes leurs forces dans le combat anticolonial et qui, ont souvent lourdement payé leurs courageuses prises de position On parla moins du passé -dont nous voulons précieusement conserver la mémoire- que du présent et de l'avenir. De ce présent qui voit resurgir, même lorsqu'elles empruntent des formulations nouvelles, les idées maudites que la "pratique coloniale" avait légitimées : le mépris et l'exclusion de l'autre, le racisme poussé jusqu'au crime, la justification de toutes les injustices et de toutes les exploitations .../... car c'est non seulement poru regrouper ceux qui ont combattu hier le colonialisme que s'est créée l'ACCA, mais aussi, pour apporter une contribution aux luttes menées aujourd'hui encore pour la liberté des hommes et de peuples.>>

En mars 2012, nous publiions son dernier édito :

"Cinquante ans après, la guerre d'Algérie est-elle terminée ?

Cinquante ans ont passé depuis la fin de la guerre d'Algérie, Radios, télés, journaux, magazines en ont fait très largement écho mais on attend toujours et sans doute faudra-t-il attendre longtemps encore une publication officielle signée par les dirigeants de notre pays qui tire les conclusions de ce qu'a été une guerre si longue, si couteuse et si cruelle à la fois pour l'Algérie et la France. En ce qui les concerne, un demi-siècle après la signature des Accords d'Evian, le silence reste la règle. Et pourtant, il y a tant de questions qui attendent des réponses !

Cinq à six cent mille algériens, parmi lesquels un nombre considérable de femmes et d'enfants sont morts, pas seulement au combat mais massacrés de sang-froid dans leurs villages, assassinés par des légionnaires, parachutistes et autres forces « spécialisées » dans la répression mais aussi par de simples soldats du contingent, souvent mobilisés contre leur gré. Du côté français, près de 30 000 hommes sont tombés. A ces chiffres terribles, il faudrait ajouter le nombre impressionnant de blessés, souvent handicapés pour la vie et celui, incalculable, des victimes marquées psychologiquement et pour toujours par ce qu'ils ont vécu et ne peuvent oublier.

Et pourtant, il n'est que d'interroger nos compatriotes,femmes et hommes, jeunes et plus vieux, qu'ils aient vécu à l'époque de la guerre ou qu'ils aient été trop jeunes encore pour y avoir participé d'une façon ou d'une autre, pour se rendre compte de leur immense soif de connaître la vérité sur la guerre, sur les raisons de son déclenchement, de sa durée, de sa cruauté, entrainant malversations de toutes sortes, utilisation habituelle de la torture lors des interrogatoires, exécutions sommaires, viols et d'une façon générale, dans tous les cas, crimes toujours conclus juridiquement par des « ordonnances de non-lieu » et, pire encore, par l'attribution de décorations et de promotions aux assassins.

Cette soif de savoir la vérité touche en particulier les plus jeunes, ceux des écoles, des lycées, des universités qui ont, avec raison, le sentiment que tant qu'elle continuera à être cachée, France et Algérie ne pourront pas réellement « tourner la page de la guerre », assurer la paix et la fraternité entre leurs peuples alors que leurs relations économiques, culturelles, politiques et humaines exigent, chaque jour davantage, un tel rapprochement.

C'est là évidemment en engagement qui restera au cœur de l'action de notre A.C.C.A.

Henri ALLEG"

Et puis voila, Henri a participé aux quelques réunions du bureau de l’ACCA jusqu’à juin 2012, quelques conférences de plus aux quatre coins de la France et même souvent au bout du monde, des dédicaces de ses livres, des projections de films...

Henri était avec ses camarades, ses amis, ses frères du PADS, le 5 juillet 2012 pour fêter les 50 ans de l’Algérie indépendante.
Pour beaucoup d'entre nous, c'était notre dernière rencontre.  Il est parti pour des vacances bien méritées après ces mois d'intenses activité, Henri ne savait pas dire non malgré les difficultés,  les distances, les fatigues, la santé quand il s'agissait d'aller témoigner, apporter sa contribution à une lutte, un combat de plus, un débat après une projection de film, une dédicace...

L’ACCA  pour les nombreux jeunes qui ne l’ont pas connu et pour tous, vous propose quelques articles pour Henri dans le journal qu’il dirigea jusqu’à son arrestation
Alger Républicain
et dans le quotidien où il travailla durant des années et qui resta jusqu’au bout son journal : l’humanité.

http://www.humanite.fr/fil-rouge/deces-de-henri-alleg-communique-de-la-famille

http://www.humanite.fr/monde/henri-alleg-%C2%ABl%E2%80%99idee-internat...
http://www.humanite.fr/medias/henri-alleg-le-reve-algerien-cheville-au...

Les messages, communiqués, articles et hommages sont innombrables, nous remercions tous les amis de l'ACCA qui nous ont transmis les liens, que nous reproduisons ici, en vrac.

une de l'huma

Henri Alleg, journaliste, écrivain, nous a quittés.

Henri Alleg, un homme libre.   Patrick Apel-Muller dans l'humanité

La réaction de Roland Leroy  L'hommage des Amis de l'Humanité   

La parole à Henri dans l'Humanité d10 mars 2012, des mots déterminants ; "L'idée internationaliste était primordiale dans notre engagement"  ou du 12 janvier 2012 : "Combattre le déni du passé colonial"    et encore  "trois réponses à Francis Pornon"

Henri Alleg et la grande aventure d'Alger Républicain  par Alain Ruscio

Henri Alleg, un homme libre  Patrick Le Hyaric

Les photos de l'hommage au Père Lachaise


La Question de Henri Alleg n'a pas perdu de sa force
extrait http://www.desordre.net/textes/bibliotheque/alleg.html
ou sur Algeria/watch

Nous reproduisons in extenso cet article de Rosa Moussaoui qui nous a beaucoup touchés :

<< Il avait pour horizon la paix et la fraternité entre les peuples

Henri Alleg dénonçait sans faille les guerres impérialistes, la torture, les logiques d’apartheid.   
Comment mettre des mots sur la tristesse qui nous étreint ? Henri Alleg s’en est allé comme il a vécu, dans la discrétion. Jamais il ne s’était remis du décès de sa chère Gilberte, son épouse, sa compagne de lutte, survenu en avril 2011.
Pourtant, malgré le chagrin, il avait continué à témoigner, à militer. Inlassablement. À l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance algérienne, Henri Alleg avait tenu à répondre à toutes les sollicitations. Mais lors de ses interventions publiques, il parlait rarement du passé. En journaliste engagé, attentif aux mouvements du monde, il parlait du présent.
Il dénonçait sans relâche les guerres impérialistes, les zones de non-droit comme Guantanamo ou les prisons secrètes de la CIA, aménagées par l’administration américaine pour pratiquer la torture en toute impunité. Il parlait de la domination coloniale exercée par l’État d’Israël sur le peuple palestinien. Il parlait de l’Irak, de l’Afghanistan. Il parlait de ce néocolonialisme qui asphyxie l’Afrique. Militant communiste, internationaliste, il avait pour horizon la paix, le socialisme, la fraternité entre les hommes et les peuples.

Lorsqu’il évoquait la guerre d’Algérie, ce n’était jamais pour parler de sa propre expérience de la torture – de cela,  il avait déjà tout dit dans la Question. Henri Alleg est passé entre les mains des tortionnaires de l’armée française comme des milliers de patriotes algériens. C’est pour eux, pour ces ombres réduites au silence, qu’il a toute sa vie poursuivi le combat pour la vérité. Il comprenait mieux que quiconque les plaies à vif dont nous avons hérité, nous, enfants et petits-enfants d’Algériens passés par la « gégène ». Jusqu’au bout, il a combattu sans relâche le révisionnisme de cette droite française toujours prête à exalter les « aspects positifs » de la colonisation. Pour lui, le colonialisme n’était synonyme que d’apartheid, d’exploitation, de spoliation. À ses yeux, le racisme sévissant en France était un funeste héritage de la colonisation, il avait une conscience aiguë des fractures que les conflits de mémoires liés à la guerre d’Algérie impriment encore à la société française. Sa vie, ses engagements, au croisement de plusieurs mondes, étaient l’antithèse même du chauvinisme, du colonialisme, des logiques d’exclusion.

Communiste jusqu’au bout, Henri Alleg ne vivait pas dans la nostalgie des expériences socialistes passées, il était simplement resté fidèle à l’idée d’un monde libéré du capitalisme, libéré de ce système qui n’engendre que dévastation. « Moi aussi, j’ai fait le point. Mais je crois que les désillusions ne doivent pas ébranler notre conviction que l’on peut changer le monde, nous confiait-il en 2010. (…) Nous devons tirer notre propre bilan de ces expériences historiques, sans se rallier docilement au discours de ceux qui nous ont toujours combattus. On le voit aujourd’hui : la crise du capitalisme met à mal ceux qui présentent ce système comme indépassable. Il nous faut poursuivre ce combat pour une autre société. Il n’y en a pas d’autre qui vaille. » Ses combats restent. Comme le souvenir de son visage souriant et de son regard espiègle.

Rosa Moussaoui  >>

Les mots de  William Sportisse « Henri Alleg nous lègue son ardeur dans le combat "

Un très bon article du PADS

Henri Alleg, honneur de notre nation  par Pierre Laurent.

Sur le site du Parti de Gauche  

La fédération PCF 31Députés du Front de Gauche, hommages divers dans l'huma dont  Merci, Camarade Alleg !

Communiqué du PRCF   

Le groupe d'amitié France/Algérie du Sénat

le communiqué du PS

Sur le site de Silvia Cattori, avec le message qu’Henri Alleg a fait parvenir à Bahar Kimyongür quelques jours avant sa condamnation politique en 2006.

Le communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme

Association France Palestine Solidarité

Quelques mots de Michel Collon suivis de deux vidéos dans investig'action

une vidéo présentée par le journal le monde

vidéo de l'INA

les éditions de minuit

dans el watan   ..et  le militant s'éteint  
Pour RFI, l'homme qui avait la vérité chevillée au corps   Politis fait dans le sobre. et  nous livre  un article de Christophe Kantcheff, auteur du documentaire Henri Alleg, l’homme de « la Question ». dans son numéro du 25 juillet

France24  .Décès de Henri Alleg, pourfendeur de la torture en Algérie  

..un portrait d'henri vu pour le Mouvement de la Paix
http://despatin.gobeli.free.fr/AccueilPortraitMouvDeLaPaix.html

Henri Alleg, un rêve algérien. 
Henri Alleg nous a quittés. Pour tous les amis de la paix, en France, en Algérie, c'est une grande perte. Il milita, dès son arrivée à Alger en 1939 à l'âge de 18 ans, pour la dignité, la démocratie, la liberté du peuple algérien. Il s’éleva contre toute forme d'oppression coloniale, contre cette sale guerre qui ne disait pas son nom et qu'il dénonça dans les colonnes du journal « Alger Républicain » dont il fut le directeur.

Entré dans la clandestinité suite à l'interdiction du journal en 1955,  il poursuit ce combat pour la paix et est arrêté en 1957 à Alger au domicile de Maurice Audin qui mourut sous la torture- et dont le corps ne fut jamais retrouvé. Cette torture, il l’a dénoncée dans "La Question" édité clandestinement et dont la lecture fut un grand choc pour la société française sur la réalité du colonialisme et les atrocités commises par l’armée française. Ce livre d’un grand retentissement  contribua puissamment à faire basculer l’opinion publique française.

 Il s'évada en 1961 de la prison de Rennes et  poursuivit son action en rejoignant le Mouvement de la Paix dont il fut pendant de longues années membre du Bureau National jusqu'en 2OO2 et intégra la rédaction du journal l'Humanité en 1972. Il créa l'ACCA - l'Association des Combattants de la Cause Anticoloniale - pour défendre les droits de tous les militants condamnés pour leur engagement anticolonial, au moment où les généraux putschistes étaient réhabilités.

Auteur de nombreux ouvrages, il poursuivit son combat avec l'ACCA – devenue : Agir Contre le Colonialisme Aujourd'hui - pour le droit imprescriptible des peuples à disposer d'eux-mêmes. Il était  toujours disponible, infatigable, répondant à toute invitation pour agir pour la paix, la libération humaine, et faire connaitre cette réalité de la colonisation. En 2000, il était retourné, après 45 ans d'absence, en Algérie, sur les lieux où il avait vécu, milité, et où il fut emprisonné. Son retour aux côtés de ses camarades de lutte algériennes et algériens fut immortalisé par le cinéaste Jean Pierre Lliédo, dans  un film sublime "Un rêve algérien".

Cet homme d’apparence frêle,  dont l’engagement  militant n’a jamais connu de faille, qui a témoigné dans son combat d’une volonté inflexible et d’un courage à toute épreuve, n’a jamais perdu l’espoir dans la victoire de la liberté et de la justice. Il  était dans la vie quotidienne un homme d’une simplicité et d’une gentillesse extrême, un humaniste soucieux de tous, y compris de ceux qui étaient ses geôliers dans les moments de souffrance  les plus extrêmes qu’il décrit dans « La Question ».

Le Mouvement de la Paix adresse à sa famille, ses enfants, ses proches ses sincères condoléances. Nous garderons de lui sa grande gentillesse, sa générosité et le souvenir d’un homme exceptionnel.

Le Mouvement de la Paix

Saint-Ouen, le 19 juillet 2013

L'express : Mort d'Henri Alleg, l'auteur de "La Question" qui dénonçait la torture en Algérie

Un  BFM.tv un peu court

Les dernières nouvelles d'alsace nous proposent un beau portrait.

France-Info, nous informe court et avec une photo choisie.

Beaucoup tel Europe1 reproduisent le texte de l'AFP

Nouvelobsactualités

quelques liens sur  initiativecommuniste

Vive le pcf.fr

les indigènes de la république

le journal du pays basque

On trouve cet hommage appuyé ..en espagnol : Henri Alleg, comunista y revolucionario ejemplar!
et sur le site cubain de son ami Leyde 
qui  adresse par ailleurs  à tous les membres de l'acca et à sa famille un émouvant message.

l'invité de TV5 en vidéo

Oumma.com

au Canada, sur le site de mondialisation.ca
 
slate.fr reproduit les premières pages
http://www.slate.fr/france/75550/mais-qui-dira-tout-le-reste

Les anciens appelés en Algérie et leurs amis contre la guerre sur leur site (vidéo)

Le Collectif communiste POLEX

Un hommage de Jean Asselmeyer

"Tu t’es tu sous la torture, tu as parlé sous la censure.Tu es un grand homme de petite taille, à l’image de ton livre LA QUESTION.Ton courage, ta simplicité, ta gentillesse et ton sourire permanent restent en nous.  Tout le reste a déjà été dit.
André Bouny, pt Comité International de Soutien aux victimes vietnamiennes de l’Agent Orange, auteur de Agent Orange, Apocalypse Viêt Nam"


Chers amis, 
c'est terrible de se dire que Henri n'est plus, que son énergie et son humour ne seront plus au rendez vous. Henri, c'est un pan de notre jeunesse et de notre histoire, une histoire terrible et belle qui appartient a la mémoire noble de l'humanité.
Mon père m'avait presente Henri aux premiers jours de l'indépendance de la jeune Algérie, et la dernière fois que je l'ai vu c'est pour les funérailles de Papa. Il semblait très affecté.
J'ai retrouvé cette note sur un carnet de Papa:
Il ne faut pas être triste. Ce qui compte c'est la fidélité.
Tachons de suivre ce beau précepte.

Nous lui avons dédié notre spectacle La Fontaine d'or que nous présentons au festival d'Avignon jusqu'au 31 juillet, et nous serons avec vous et avec lui en pensée ce lundi 29 juillet.
Très affectueusement à notre grande famille.

GENEVIEVE BUONO
À laquelle S'associent Charlye et toute la famille ainsi que Claude Chevallier 

http://www.leseditionsdeminuit.fr/f/index.php?sp=livAut&auteur_id=1470

les éditions PAYOT

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article136400

le communiqué de la gauche communiste  

chez rue89.com  

le texte de .Nils .Andersson
http://www.anticolonial.net/spip.php?article2900

le communiqué de Sortir du Colonialisme...
http://www.anticolonial.net/spip.php?article2899
..
le quotidien d'oran
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5185578

liberté
http://www.liberte-algerie.com/actualite/henri-alleg-tire-sa-reverence-ami-de-l-algerie-il-a-signe-un-livre-reference-sur-la-torture-203822

rougemidi reprend le papier de Charles Sylvestre

michel collon
http://www.michelcollon.info/Henri-Alleg-ce-heros-tout-simple.html

oulala.info reprend le blog de charles sylvestre
http://www.oulala.info/2013/07/henri-alleg-et-la-dignite-humaine/

mahgrebemergent       saphirnews

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