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colombia

La situation en colombie par François HOUTARD

Emmanuel, l’enfant colombien, ou le karma de l’Union Patriotique  

                                        par Numancia Martínez Poggi.

"AGIR", le bulletin de l'ACCA

Le carrefour du Général Jacques PÂRIS de BOLLARDIERE
a été inauguré le 29 novembre à Paris.

histoire....Histoire de la colonisation : Réhabilitations, Falsifications et Instrumentalisations

Sous la direction de Sébastien Jahan & Alain Ruscio

Contributions de Sidi Mohammed Barkat, Anissa Bouayed, Michele Brondino, Catherine Coquery-Vidrovitch, Philippe Dumont, Vincent Geisser, Mohammed Harbi, Sébastien Jahan, Gilles Manceron, Gilbert Meynier, Rosa Moussaoui, François Nadiras, Jean-Philippe Ould-Aoudia, Mickaëlla Perina, Delphine Robic-Diaz, Alain Ruscio, Odile Tobner, Trinh Van Thao, Jan Vandersmissen.

La France du début du XXI è siècle a la fièvre… post-coloniale. Aussi étonnant que cela puisse paraître – et que cela paraîtra aux historiens de l’avenir – le débat sur « l’œuvre de la France outre-mer » a été réactivé et a de nouveau enflammé les passions. Une loi de février 2005 – heureusement amputée de son aspect le plus choquant par la suite – a prétendu imposer aux historiens, mais aussi au public, une lecture unilatérale de l’histoire coloniale française.

Epiphénomène ? Non point, affirment les auteurs de ce livre, historiens, philosophes, politologues, journalistes, responsables associatifs… Il y a bel et bien un retour de l’esprit colonial, illustré par mille et un autres petits et grands faits de la vie politique contemporaine, de la réhabilitation de certains tueurs OAS au discours de Dakar (juillet 2007), de l’insulte contre les harkis (« sous-hommes ») à l’exaltation d’une identité nationale que certains rêvent blanche et chrétienne.   lire la suite



APPEL DE PERPIGNAN
le 7 novembre 2007

Alors que le discours sur les bienfaits de la colonisation semble être revenu à la mode, tout ce que la France compte de nostalgiques de l’Algérie française et d’apologistes du colonialisme lève la tête. Divers projets s’inscrivent plus ou moins dans cette perspective, tel le Mémorial national de la France d’outre-mer annoncé à Marseille, le Musée de l’histoire de la France en Algérie à Montpellier, et à Perpignan un Centre de la Présence Française en Algérie.

Le projet le plus avancé, celui de Perpignan, devrait ouvrir ses portes en 2008...
lire la suite sur le site de la LDH-toulon..

Samedi 17 novembre à Gentilly
Journée de solidarité avec la Palestine.
http://www.ujfp.org/modules/extcal/event.php?event=18

Dimanche 27 octobre à Bagnolet :  

Journée anti-colonialiste et anti-impérialiste à l’occasion du 42ème anniversaire de l’assassinat de 

Mehdi BEN BARKA 

intervention du président de l'ACCA :  Henri Alleg 

 

    http://www.lariposte.com/Le-28-octobre-a-Bagnolet-journee-anti-colonialiste-912.html
    http://paris.indymedia.org/breve.php3?id_breve=6862
    http://www.demosphere.eu/node/3965
    http://iso.metric2.free.fr/www/spip.php?article233
    http://www.indigenes-republique.org/spip.php?article1055
    http://www.survie-paris.org/
    http://www.communautarisme.net/index.php?action=agregateur&=

Un singulier 17 octobre 2007

17 octobre 1961 par Elie Kagan (6 videos : "Mémoires d’un massacre")

A  G  I  R 

Contre le Colonialisme Aujourd'hui

    La fuite des cerveaux : autre forme de pillage des richesses du sud

site survie octobre
     le site de l'association SURVIE ou cliquer sur le bandeau.      http://survie-france.org/

semaine anticoloniale 2008

Le 22 octobre, je lirai la lettre de Huynh Khuong An…

Alain Ruscio

Historien, Président du Centre d’Information et de Documentation sur le Vietnam contemporain.

Nota  :     Le Président de la République, Nicolas Sarkozy, a demandé aux enseignants d’Histoire de lire à leurs élèves, ce 22 octobre, la dernière lettre de Guy Môquet, fusillé le 22 octobre 1941. Les réactions des enseignants ont été diverses.

 Pour ma part, j’ai saisi cette occasion pour rappeler – et sans doute pour apprendre à beaucoup – que, ce même jour, un Vietnamien avait lui aussi versé son sang pour la France[1].

 

Le 22 octobre, je lirai la lettre de Huynh Khuong An… pas à mes élèves, puisque j’ai quitté l’enseignement il y a bien des années.  Mais, oui, je lirai la lettre de Huynh Khuong An, un patriote vietnamien, un communiste français et vietnamien. A mes proches, à mes amis et même, tiens, aux participants des VII è Assises de la Coopération franco-vietnamienne qui commenceront, heureuse coïncidence, précisément ce 22 octobre, à Montreuil.

Huynh comment ? Peu de Français, peu d’historiens, peu de ses camarades de Parti connaissent son nom.   

Il a pourtant avec Guy Môquet deux points, au moins, en commun : il était communiste et il a été fusillé à Châteaubriand, comme otage, le 22 octobre 1941. Il était, par rapport au jeune Guy, un vieux. Pensez donc : il avait 29 ans ! 

Né à Saigon, dans ce Vietnam que les colonialistes s’obstinaient alors à appeler Indochine, il était venu en France, à Lyon, pour y poursuivre des études. Qu’il réussit brillamment, au point de devenir professeur stagiaire de français. Non sans s’investir à fond dans la vie politique française. Membre du PCF, Secrétaire des Etudiants communistes de la région lyonnaise, il milite beaucoup, en particulier au sein des Amis de l’Union soviétique aux côtés de son amie et compagne Germaine Barjon. En 1939, après l’interdiction du PCF, il participe à la vie clandestine de son Parti.

Nommé au lycée de Versailles, c’est là qu’il est arrêté (les sources divergent : en mars ou en juin 1941), puis envoyé à Châteaubriand. Le suite, terrible, est connue.

Voici sa lettre :

 

« Sois courageuse, ma chérie. C’est sans aucun doute la dernière fois que je t’écris. Aujourd’hui, j’aurai vécu. Nous sommes enfermés provisoirement dans une baraque non habitée, une vingtaine de camarades, prêts à mourir avec courage et avec dignité. Tu n’auras pas honte de moi. Il te faudra beaucoup de courage pour vivre, plus qu’il n’en faut à moi pour mourir. Mais il te faut absolument vivre. Car il y a notre chéri, notre petit, que tu embrasseras bien fort quand tu le reverras. Il te faudra maintenant vivre de mon souvenir, de nos heureux souvenirs, des cinq années de bonheur que nous avons vécues ensemble. Adieu, ma chérie. »

Il y a, à Paris, au père Lachaise, un monument érigé aux martyrs de Châteaubriand. Sous le nom de Huynh Khuong An, une simple mention, d’ailleurs anachronique : Annamite.

Je livre cette courte évocation à la réflexion. Et si la présence d’un immigré, d’un colonisé, aux côtés des martyrs français, était un clin d’œil de l’Histoire ? Et si elle prenait valeur de symbole ? Le régime de Vichy, qui a livré les otages, ou les nazis, qui les ont fusillés, ont très certainement considéré avec mépris cet étranger venu se mêler aux terroristes. Lui ont-ils demandé de prouver, par son ADN, le droit de mourir pour la France ?   

Je ne suis pas partisan du boycott de la lecture de la lettre de Guy Môquet. Mais lisons également, comme en écho, comme en réponse à la xénophobie qui (re)pointe son mufle, celle d’un Vietnamien, un étranger et notre frère pourtant.


[1] Je me suis inspiré de la notice biographique fort bien informée, rédigée par Michel Dreyfus, « Huynh Khuong An, dit Luisine », in Claude Pennetier (dir.), Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français,  Paris, Éditions de l'Atelier, 1988

 

Article paru dans L’Humanité, 19 octobre 2007.  


Jean-Philippe Ould Aoudia 22 octobre 2007
COMMUNIQUE DE PRESSE

La lecture lundi 22 octobre 2007 de la lettre de Guy Môquet, fusillé par les nazis, est à mettre en parallèle avec la lecture lundi 18 mars 1962 de la lettre du ministre de l’Éducation nationale de l’époque dans toutes les écoles de France.

Celui-ci entendait associer l’Université française au deuil lié à l’assassinat, par l’OAS, trois jours auparavant, de six fonctionnaires de l’Éducation nationale : « …Unis dans le sacrifice comme ils l’étaient dans leur œuvre d’éducation, ils doivent le demeurer dans notre souvenir ».

La décision de rappeler, aujourd’hui, le souvenir du sacrifice de Guy Môquet serait moins ambiguë si, par ailleurs, le pouvoir politique n’apportait pas sa caution à ces nostalgiques de l’Algérie coloniale qui honorent et justifient, aujourd’hui, les assassins des Inspecteurs des Centres sociaux éducatifs : « morts au champ d’honneur de leur travail…victimes de leur engagement pour les valeurs de la République ».


henriLa leçon d’Henri Alleg
au lycée Le Corbusier d’Aubervilliers

Face à trois classes de terminale, l’ex-journaliste et historien est venu témoigner de son expérience de lutte et de résistance contre le colonialisme et pour l’indépendance de l’Algérie.

Il y a un mois, les élèves ont vu la pièce de théâtre la Question, mise en scène par François Chattot au Théâtre national de Chaillot. Ils ont bien sûr lu le livre d’Henri Alleg. Et, lundi dernier, veille du 1er mai, ils l’accueillaient en personne juste après la projection du film de Laurent Heynemann (1977), adaptation de la Question. Jack Ralite, sénateur et ancien maire d’Aubervilliers, a fait le déplacement pour assister à cette rencontre. À l’arrivée d’Alleg, accompagné de Mme Parquier, proviseure du lycée Le Corbusier, et de Catherine Robert, professeure de philosophie, à l’initiative de ce projet en plusieurs épisodes, les élèves se lèvent.

Sofia prend le micro pour souhaiter la bienvenue. « C’est un honneur. Je voulais vous remercier d’être présent parmi nous. Nous sommes très contents... » Émue, Fatima l’est aussi, qui a la lourde tâche de formuler la première question : « On aimerait.... ( lire la suite)

comoresL'ACCA vous invite
à signer la pétition pour les COMORES.

lien sur le site de
http://www.sos-comores.org/index.html


    lien sur le site : Cuba Solidarity project.

Lucie AUBRAC  L’anticolonialiste

Par Alain Ruscio, historien. in l'Humanité 17/03/2007

À l’occasion des hommages nombreux qui seront rendus à Lucie Aubrac, les projecteurs seront surtout braqués - et c’est bien naturel - sur son action héroïque durant la Seconde Guerre mondiale. Mais sa vie citoyenne ne s’est pas achevée au moment de la capitulation de la bête immonde du nazisme. 



affiche theatrelogo semaine anticoloniale
           




5000 ans d'histoire
       en 90 secondes



         mlj




couv livre TibhirineVictime d’une campagne calomnieuse sans précédent, en février 2004, le grand reporter Didier Contant fait une chute mortelle d’un immeuble parisien alors qu’il s’apprêtait à publier son enquête sur la mort des moines de Tibhirine en Algérie en 1996. Les résultats d’un long travail d’investigation sur le terrain à Blida par l’ancien rédacteur en chef de l’agence Gamma confirment que les moines ont été enlevés et assassinés par le GIA (Groupe Islamiste Armé).

Mais à Paris, des confrères affirment auprès des rédactions parisiennes que Didier Contant travaillait pour les services français et algériens dans le cadre de son enquête sur les moines, déconseillant toute publication de son investigation. Ces lobbies, composés de journalistes, d’éditeurs, d’avocats et d’organisations de droits de l’homme, brandissent le témoignage d’un sous-officier transfuge de l’armée algérienne, tendant à prouver l’implication de l’armée dans le rapt des moines. Didier Contant vivait cette campagne calomnieuse comme une catastrophe professionnelle ; dépossédé de son honneur, de sa dignité et de la capacité de gagner sa vie, il ne put l’accepter.

Rina Sherman livre un témoignage saisissant sur la mort de son compagnon, Didier Contant. Pour rendre hommage à l’homme qu’elle a aimé, elle raconte avec brio leur grande histoire d’amour et la tragédie qu’ils ont vécues. Son récit se lit comme un roman, comme un thriller, dans lequel suspense, investigation et combat se confondent dans une réflexion essentielle : il ne faut pas se taire afin que soit respecté l'un des droits fondamentaux de l’homme, la liberté d’expression.

Exilée d’Afrique du Sud en 1984, Rina Sherman, cinéaste et anthropologue, a fait ses études avec Jean Rouch avant d’effectuer une étude ethnographique sur les Ovahimba en Namibie et en Angola. Elle vit à Paris.

Conception graphique : Jophan 
ISBN : 978-2-9523647-4-4
Prix : 19,90€

Décès de Gaston DONNAT  
    - article de l'Humanité du 8 février 2007
    - son livre "Afin que nul n'oublie"
    - les mots de l'association aux obsèques de Gaston Donnat.



l'affiche du film avec lien sur le site
L'  ACCA participe à la diffusion
et aux débats sur le film.



Qu'elle recommande à tous ses adhérents et amis avec les mots de Geneviève Buono.

Cher, très cher Abderrahmane Sissoko

Du fond du cœur, merci, merci.
Vous êtes l’honneur de l’humanité.

En cette époque cupide, sans pitié, égoïste et morose,
Dont le seul moteur est l’argent.
Vous avez poussé votre cri,
Un cri qui s’épanouit dans la lumière de l’espérance,
La rose de votre Bamako.
Votre film, par la puissance généreuse de son intelligence, tellement rayonnante qu’elle atteint au sublime,
Est une force extraordinaire,
Touchante et vénéneuse.
Et pas seulement pour les peuples d’Afrique
Car tous, nous sommes des Africains,
Stupide est celui qui le sent pas, ne le voit pas,
Tous, nous sommes confrontés à l’emprise des multinationales qui mènent le monde à sa perte et rêvent de notre retour à l’état d’esclave.
C’est pour ça que vivre est difficile -je veux dire vivre sans lutter-
Car tous, il suffit de s’unir et d’y croire.
Le monde est à nous, elle est à nous, la Terre,
Oui, Bamako est le film qu’il faut voir,
Dont notre jeunesse doit se nourrir,
Partout, à tous, il faut montrer ces images

Comédiens animés d’une inspiration si belle que l’on se demande s’ils jouent un rôle ou si ce que vous mettez, cher Abderrahmane, dans votre boîte est la réalité.

La vérité.   Enfin elle apparaît, 

arrachant les masques hypocrites de ces tyrans qui mènent le monde, travestis en bienfaiteurs.

Ce monde est à nous. Changeons-le ! Unissons-nous. Inversons le sens que ces soit-disant décideurs voudraient impulser à nos destinées. Construisons un avenir riche de solidarité et d’amour du prochain. A bas l’ère du libéralisme !Vive le monde des travailleurs libérés, vive la Terre !

        Geneviève BUONO  


Jean Sprécher nous a quittés

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